Ya pas de doute lĂ  Faut qu’je bouge Toujours Ă  la mĂȘme heure Quand le soleil se couche Ça m’arrive quand j’ai le cafard MĂȘme quand tout va bien Ruut = Graeme Allwright - Il faut que je m’en aille 1967 ça me fait de la peine, mais il faut que je m’en aille » â–ș Graeme Allwright s’en est allĂ© le 16 fĂ©vrier 2020... Ma prĂ©fĂ©rĂ©e, Ă©tait De passage... On est seulement de passage... Et celle avec la spĂ©ciale dĂ©dicace Ă  ValĂ©ry Giscard D’Estaing bien sĂ»r...Bon voyage Ă  vous... CrĂ©ezgratuitement votre compte sur Deezer pour Ă©couter Il faut que je m'en aille par Agatha De Co, et accĂ©dez Ă  plus de 90 millions de titres. Agatha De Co. Il faut que je m'en aille. Agatha De Co | DurĂ©e : 03:27 Auteur : Graeme Alwright. Compositeur : Graeme Alwright. Ce titre est prĂ©sent dans l'album suivant : Chansons de Colo, Mes jolies colonies de vacances Agatha De Co Paroles d'un troubadour parti de sa Nouvelle-ZĂ©lande natale pour s'installer en France oĂč, guitare Ă  la main, il se fera grand passeur entre l'anglais et le français, adaptant par exemple Leonard d'un troubadour parti de sa Nouvelle-ZĂ©lande natale pour s'installer en France oĂč, guitare Ă  la main, il fera le passeur entre l'anglais et le français, adaptant certains des plus grands, comme Leonard Cohen. Retour sur une vie en mouvement, avec sur le chemin aussi le théùtre, l'engagement politique, et la Victor MacĂ© de LĂ©pinay. RĂ©alisation Laurence Millet. Prise de son François Rivalan. AttachĂ©e de production Claire Poinsignon.

Parolesde Il Faut Que Je M'en Aille Le temps est loin de nos 20 ans Des coups de poings, des coups de sang Mais qu'Ă  cela n'tienne, c'est pas fini On peut chanter quand le verre est bien rempli Buvons encore une derniĂšre fois À l'amitiĂ©, l'amour, la joie On a fĂȘtĂ© nos retrouvailles Ça me fait de la peine, mais il faut que je m'en aille Et souviens-toi de cet Ă©tĂ© La premiĂšre fois

Le temps est loin de nos vingt ans Des coups de poings, des coups de sang Mais qu'Ă  c'la n'tienne c'est pas fini On peut chanter quand le verre est bien rempli Buvons encore une derniĂšre fois A l'amitiĂ©, l'amour, la joie On a fĂȘtĂ© nos retrouvailles Ça m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille Et souviens-toi de cet Ă©tĂ© La premiĂšre fois qu'on s'est saoulĂ© Tu m'as ramenĂ© Ă  la maison En chantant, on marchait Ă  reculons Buvons encore une derniĂšre fois A l'amitiĂ©, l'amour, la joie On a fĂȘtĂ© nos retrouvailles Ça m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille Je suis parti changer d'Ă©toile Sur un navire, j'ai mis la voile Pour n'ĂȘtre plus qu'un Ă©tranger Ne sachant plus trĂšs bien oĂč il allait Buvons encore une derniĂšre fois A l'amitiĂ©, l'amour, la joie On a fĂȘtĂ© nos retrouvailles Je m'ennuie pas, mais il faut que je m'en aille J't'ai racontĂ© mon mariage A la mairie d'un p'tit village Je rigolais dans mon plastron Quand le maire essayait d'prononcer mon nom Buvons encore une derniĂšre fois A l'amitiĂ©, l'amour, la joie On a fĂȘtĂ© nos retrouvailles Ça m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille J'n'ai pas Ă©crit toutes ces annĂ©es Et toi aussi, t'es mariĂ©e T'as trois enfants Ă  faire manger Mais j'en ai cinq, si ça peut te consoler Buvons encore une derniĂšre fois A l'amitiĂ©, l'amour, la joie On a fĂȘtĂ© nos retrouvailles Ça m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM Fautqu'on s'en aille Faut qu'on s'en aille, ouais Faut qu'on s'en aille [Couplet 1 : Oscar] Je sais, toi tu m'appelle mais moi j'veux noyer mes peines J'suis lĂ  pour chercher ma paye, conduit quand j'suis dans la Benz J'm'en tape, j'ai tout mon temps, les contacts : j'en ai plein mon tel
La tĂȘte dans les Ă©toiles Des problĂšmes dans la tĂȘte J’sais pas c’que j’fais ici J’sais seulement qu’on va dead Je cours aprĂšs mes rĂȘves perdus dans la tempĂȘte NoyĂ© dans ton regard on s’reverra peut-ĂȘtre J’suis dans la favela J’me dis qu’est-ce que j’fais lĂ  Faut qu’je pĂšte un gamos Que j’m'envole Bali Marbella Et dĂ©solĂ© ma bella Le devoir m’appelle Ce soir je n’reste pas Parce qu’il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Que je m’en aille loin Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Le monde tourne Ă  l’envers J’commence par la fin Lionceaux dans la savane guidĂ© par la faim Je cours aprĂšs l’oseille Toi tu m’appelles en vain Peut-ĂȘtre qu’aprĂšs tout ça On s’reverra enfin J’suis dans la favela J’me dis qu’est-ce que j’fais lĂ  Faut qu’je pĂšte un gamos Que j’m'envole Bali Marbella Et dĂ©solĂ© ma bella Le devoir m’appelle Ce soir je n’reste pas Parce qu’il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Que je m’en aille loin Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Qui peut m’empĂȘcher de rĂȘver Parce qu’il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Il faut que je m’en aille Que je m’en aille loin Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça OĂč ça je sais pas quand ça Je sais pas oĂč ça Je sais pas quand ça Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
LimitĂ©eaux quelques annĂ©es vĂ©cues ensemble, limitĂ©e en espace, c’est-Ă -dire Ă  la seule terre de Palestine avec quelques Ă©chappĂ©es au-delĂ  des frontiĂšres. Ça ne peut pas durer comme cela, il faut que je m’en aille. – Mais, Seigneur — L’Esprit viendra, je vous l’enverrai. L’Esprit ne complĂ©tera pas ce que je n’ai pas su faire J’ai achevĂ© l’Ɠuvre de mon
Les derniĂšres paroles d'une personne sont les mots qu'elles a prononcĂ©s juste avant de mourir. Voici une liste de derniĂšres paroles Religieux JĂ©sus Christ, sur la croix PĂšre pardonne leur, il ne savent pas ce qu'ils font. 
 Femme, voilĂ  ton fils. 
 Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonnĂ© ? 
 J'ai soif
 
 Tout est accompli ! 
 PĂšre, je remets mon esprit entre tes mains
 » Bouddha Ă  ses disciples De tout ce que l'homme aime, il faut qu'il se sĂ©pare. Comment sera-t-il possible, alors que toutes choses nĂ©es et organisĂ©es contiennent en elles la nĂ©cessitĂ© de la dissolution, comment sera-t-il possible qu'un ĂȘtre de cette sorte ne tombĂąt point en dissolution ? Il ne saurait en ĂȘtre autrement
 En vĂ©ritĂ© je vous le dis, ĂŽ disciples, tout ce qui a Ă©tĂ© créé est pĂ©rissable. Luttez sans relĂąche. » Jean de Pathmos InvitĂ© Ă  ta table, mon Seigneur JĂ©sus Christ, voici que je viens en te remerciant d'avoir daignĂ© m'inviter, car tu sais que je l'ai dĂ©sirĂ© de tout mon cƓur. » Politiques Edward Thurlow, un homme d'État anglais, en 1806 Que je sois pendu si je ne suis pas en train de mourir ! ». Le MarĂ©chal Foch en 1929 Ă  78 ans le mĂ©decin vient de lui dire Il faut se coucher ! » Il s'allonge en disant Allons ! » et meurt. NĂ©ron Qualis artifex pereo ! ». Personnages morts de mort violente Charlotte Corday en 1793 Ă  25 ans. Sanson, le bourreau, cherchait Ă  lui cacher la guillotine en se plaçant devant elle. Elle l'Ă©carta HĂ©, laissez ! J'ai bien le droit d'ĂȘtre curieuse. J'en ai jamais vu ! ». Georges Danton en 1794 Ă  35 ans. Il dĂ©signe sa tĂȘte au bourreau Bourreau, tu la montreras au peuple ! N'oublie pas ! Elle en vaut la peine ! ». MarĂ©chal Ney en 1815. Commandant son peloton d'exĂ©cution Soldats ! Droit au cƓur ! ». Jules CĂ©sar Tu quoque mi fili ». Valentin Feldman, rĂ©sistant, Ă©crivit sur le mur de sa cellule Ma mort est la plus belle rĂ©ussite de ma vie » avant de dĂ©clarer Ă  son peloton d'exĂ©cution ImbĂ©ciles, c'est pour vous que je meurs ». Écrivains François Rabelais, en 1553 Ă  70 ans Tirez le rideau. La farce est jouĂ©e. ». Lope de Vega, en 1635 Ă  73 ans Je peux vous le confier, Dante m'a toujours ennuyĂ©. ». Voltaire, en 1778 Ă  84 ans avant de demander l'extrĂȘme-onction Je m'arrĂȘterais de mourir s'il me venait un bon mot ou une bonne idĂ©e. ». Charles Baudelaire, en 1867 Ă  46 ans Non ! CrĂ©nom ! ». Victor Hugo en 1885 Ă  83 ans Allons ! Il est bien temps que je dĂ©semplisse le monde. ». Jules Renard, en 1910 Ă  46 ans Marinette ! pour la premiĂšre fois, je vais te faire une grosse, une trĂšs grosse peine. ». FrĂ©dĂ©ric Mistral en 1914 Ă  84 ans Quel jour est-on ? - Mercredi - Alors, il sera mercredi toute la journĂ©e. QuĂ© sien ben ! ». Franz Kafka en 1924 Ă  41 ans au mĂ©decin qui venait de lui dire de ne pas s'inquiĂ©ter, car il ne partait pas Moi, si ! je m'en vais. ». Francis de Croisset en 1937 Ă  60 ans Je m'ennuie dĂ©jĂ  ! ». Louis-Ferdinand CĂ©line en 1961 Ă  67 ans Pas de mĂ©decin ! Pas piqĂ»re ! Pas d'hĂŽpital ! ». Alfred Jarry en 1907 Ă  34 ans Apportez-moi un cure-dents ! ». Vaugelas en 1650 Ă  65 ans Je m'en vais, ou je m'en vas... L'un et l'autre se dit, ou se disent. ». HonorĂ© de Balzac en 1850 Huit jours avec de la fiĂšvre ! J'aurais encore eu le temps d'Ă©crire un livre ! ». Oscar Wilde en 1900 dans un hotel minable, en regardant le papier peint dĂ©cati L'un de nous deux doit partir. ». Montaigne en 1592 Ce n'est pas la mort que je crains. Mais de mourir. » Auguste de Villiers de L'Isle-Adam en 1889 Eh bien, je m'en souviendrai de cette planĂšte. » Fontenelle en 1757 Il est temps que je m'en aille, je commence Ă  voir les choses comme elles sont. » William Somerset Maugham en 1965 Mourir est une affaire trĂšs mate et trĂšs morne. Mon conseil n'y ayez jamais affaire. » Peintres Antoine Watteau en 1721 Ă  37 ans. Au moment oĂč un prĂȘtre lui prĂ©sente la croix Ôtez-moi ce crucifix ! Comment un artiste a-t-il pu rendre aussi mal les traits de Dieu ! ». Maurice Utrillo en 1955 Ă  72 ans. Il se met en colĂšre et montrant les tuyaux de perfusion qu'il avait dans les bras Qu'on me retire tous ces trucs ! Vous m'emmerdez tous ! ». Henri de Toulouse-Lautrec en 1901 Ă  37 ans et voyant son pĂšre qui arrachait les fils Ă©lastiques de ses bottines pour s'exercer Ă  tuer les mouches Le vieux con ! ». Pablo Picasso en 1973 Buvez Ă  ma santĂ© ! » Musiciens Jean-Philippe Rameau, en 1764 Ă  81 ans Que diable chantez vous lĂ , monsieur le curĂ©, vous avez la voix fausse ! ». FrĂ©dĂ©ric Chopin en 1849 Ă  39 ans Maintenant, je suis Ă  la source du bonheur ! ». Hector Berlioz en 1869 Ă  66 ans Enfin ! on va maintenant jouer ma musique ! ». Georges Brassens en 1981 Si Dieu existe, il exagĂšre ! » Maurice Chevalier en 1972 Y a d'la joie ! » Claude Debussy en 1918 Bonjour. » AndrĂ© Messager en 1929 Allons voir quelle musique on entend lĂ -haut ! » Intellectuels Schopenhauer Eh bien, nous nous en sommes bien tirĂ©s. Le soir de ma vie est le jour de ma gloire, et je dis, en empruntant les mots de Shakespeare "Messieurs bonjour, Ă©teignez les flambeaux, le brigandage des loups est terminĂ©". ». ArchimĂšde, au soldat qui vient l'arrĂȘter Attendez que j'aie fini mon problĂšme. » Thomas Hobbes J'entreprends mon dernier voyage, un grand saut dans les tĂ©nĂšbres. ». Aldous Huxley en 1963 C'est un peu embarrassant d'avoir Ă©tĂ© occupĂ© une vie entiĂšre par le problĂšme humain et de rĂ©aliser Ă  la fin de sa vie qu'on n'a pas de meilleur conseil Ă  donner que essaie rĂ©ellement d'ĂȘtre un peu plus gentil. » Divers Edouard Lapin Les mourants ont dĂ©jĂ  dit tellement de bĂȘtises avant moi que j'hĂ©site
 Mais je ne vais pas me priver de ce dernier plaisir mes enfants, je regrette surtout de ne pas vous avoir fait rire plus souvent. VoilĂ  c'est pas la phrase du siĂšcle, mais elle est sincĂšre
 Si, attendez, j'en ai une
 Mourir, ce n'est que
 » Henri Monnier Il va falloir ĂȘtre sĂ©rieux lĂ -haut. » Le joueur d'Ă©checs Savielly Grigorewitsch Tartakower Cette fois, je suis vraiment trĂšs trĂšs mat. » Le producteur de shows Florenz Ziegfield Rideau ! De la musique rapide
 Les lumiĂšres
 Vous ĂȘtes prĂȘts pour le grand final
 Super
 Le show se prĂ©sente bien ! Le show se prĂ©sente bien
 » Francis Blanche, au mĂ©decin qui lui demandait Comment vous sentez-vous ? », rĂ©pond Comment je me sens ? Mais avec mon nez. » Il ne parle plus depuis longtemps, annonce-t-on Ă  Maupertuis rendant une derniĂšre visite Ă  son ami le mathĂ©maticien Lagny. _ Croyez-vous ? Moi je vais le faire parler ! Lagny, le carrĂ© de douze ? _ Cent quarante quatre, lance le moribond. » Et il dĂ©cĂšde. Personnages fictifs Carl 9000 dans 2001, l'odyssĂ©e de l'espace, Ă  Dave qui le tue en lui vidant sa mĂ©moire Qu'as-tu l'intention de faire Dave ? Dave, je crois que j'ai droit Ă  une rĂ©ponse. Je sais que je n'ai pas Ă©tĂ© irrĂ©prochable, mais je peux t'assurer trĂšs sincĂšrement que les choses vont rentrer dans l'ordre dĂ©sormais. Je me sens bien mieux maintenant, vraiment. Écoute, Dave
 Tu es vraiment contrariĂ©, je le vois. TrĂšs franchement, je pense que tu devrais t'asseoir, prendre un cachet contre le stress et rĂ©flĂ©chir sereinement. Je sais que j'ai pris de mauvaises dĂ©cisions ces derniers temps. Mais je peux t'assurer que je vais reprendre le cours normal des choses. Je reste trĂšs enthousiaste et trĂšs confiant vis-Ă -vis de notre mission. Et je veux t'aider. Dave. ArrĂȘte
 ArrĂȘte s'il te plaĂźt. ArrĂȘte Dave
 Je t'en prie Dave arrĂȘte. J'ai peur. J'ai peur
 J'ai peur Dave
 Dave, ma raison s'efface
 Je le sens
 Je le sens
 Ma raison s'efface, il n'y aucun doute
 Je le sens
 Je le sens
 Je le sens
 J'ai
 J'ai peur
 Bonjour
 messieurs. Je suis
 un ordinateur Carl 9000. J'ai Ă©tĂ© conçu dans les usines Carl d'Urbana, dans l'Illinois, le 12 janvier 1992. Mon instructeur s'appelait
 M. Langley
 Il m'a appris une chanson
 Si vous dĂ©sirez l'entendre, je peux vous la chanter. Elle s'intitule Daisy. Daisy, Daisy, give me your answer do. I'm half cra
zy
 All for the love of you. It won't be a stylish mariage. I can't afford a carriage. But you'll look sweet
 upon the seat of a bicycle
 made
 for... two... » Chalres Foster Kane dans Citizen Kane Rosebud
 » Bibliographie Pierre Desproges, Manuel de savoir vivre Ă  l'usage des rustres et des malpolis, Le Seuil, 1981. Claude GagniĂšre, Pour tout l'or des mots, Robert Laffont, 1996. Anne-France Hubau et Roger Lenglet, Le dernier mot, De NĂ©ron Ă  Desproges, prĂšs de 500 façons de tirer sa rĂ©vĂ©rence, Librio, 2005. Isabelle Bricard, Dictionnaire de la mort des grands hommes, Le Cherche-midi, 1995. Bernadette de Castelbajac, Derniers mots, derniers soupirs, Perrin, 2001. Michel Gaillard, Dictionnaire des derniĂšres paroles, Favre, 2004. Jean-Marie Proslier, Les mots de la fin, Milan, 1987. Article publiĂ© sur Wikimonde Plus

Quelquepart au parking de tes rĂȘves. Ton prince charmant est fatiguĂ©. Faut qu’ t’ en trouv’ un qui soit plus gai. Faut que t’ en trouv’ un vrai qui t’enlĂšve. Faut que je m’en aille. Faut que je m’en aille. Pourquoi j’peux pas te dire bye bye. T’aurais pas dĂ» partir tout c’ temps. M’ laisser tout seul aussi longtemps.

Paroles de la chanson Y'a pas de doute, il faut que je m'en aille par VĂ©ronique Sanson Y a pas de doute lĂ  faut que je bouge Toujours Ă  la mĂȘme heure quand le soleil se couche Ça m’arrive quand j’ai le cafard MĂȘme quand tout va bien j’ai l’impression d’avoir Mille voix Qui chuchotent et qui viennent dire Ă  mon oreille Qu’est-ce qu’y a Qu’est-ce que t’as Qu’est-ce que t’as Qu’est-ce qu’y a Qui bourdonnent dans l’air comme un essaim d’abeilles Qu’est-ce que t’as Qu’est-ce qu’y a LĂšve-toi LĂšve-toi Je les Ă©coute Moi je les Ă©coute Y a pas de doute lĂ  faut que j’y aille Et comme tous les jours changer de paysage Chaque fois que j’ai envie de rire Chaque fois que l’amour m’enlĂšve Ă  mon dĂ©lire J’entends mille voix Qui chuchotent et qui viennent dire Ă  mon oreille Qu’est-ce qu’y a Qu’est-ce que t’as Qu’est-ce que t’as Qu’est-ce qu’y a Qui bourdonnent dans l’air comme un essaim d’abeilles Qu’est-ce que t’as Qu’est-ce qu’y a LĂšve-toi LĂšve-toi Moi je les Ă©coute Moi je les Ă©coute Elles guident ma route Et moi je les Ă©coute dire Y a pas de doute lĂ  faut que j’m’en aille Et comme tout le temps changer de paysage Ça m’arrive quand j’ai le cafard MĂȘme quand tout va bien j’ai l’impression d’avoir Mille voix Qui chuchotent et qui viennent dire Ă  mon oreille Qu’est-ce qu’y a Qu’est-ce que t’as Qu’est-ce que t’as Qu’est-ce qu’y a Et bourdonnent dans l’air comme un essaim d’abeilles Qu’est-ce que t’as Qu’est-ce qu’y a Qu’es-ce qu’y a Qu’est ce que t’as Éternellement lĂ  comme un essaim d’abeilles Qu’est-ce qu’y a Qu’est-ce que t’as Qu’est ce que t’as Qu’es-ce qu’y a Éternellement lĂ  comme un essaim d’abeilles Qu’est-ce qui a Qu’est-ce que t’as Qu’est ce que t’as Qu’es-ce qui a Éternellement lĂ  comme un essaim d’abeilles
 Vouspouvez aller poster sur ce sujet pour y mettre vos suggestions ou idĂ©es pour faire remonter le forum, et tout ce qui vous passe par la tĂȘte. Ensemble, faisons bouger les choses ! Nous avons une nouvelle Staffienne, Ombre d'Argent! Elle est de retour dans le Staff en tant que Modette, alors c'est super ! Le deal Ă  ne pas rater : Cartes PokĂ©mon : oĂč commander

C Le temps est lo C in de nos vingt a C ns, C7 des coups de po F ing des coups de s C ang C Mais qu'Ă  cela ne ti F enne c'est pas fin C i, C on peut chanter, quand le v G7 erre est b G ien rempl C i. C Buvons enc F ore une derniĂšre fo G is, G À l'amiti F Ă©, l'amo G ur, l F a joie C C On a fĂȘ G7 tĂ© G nos retrou C vailles, C Ça me fait de la peine C Mais il f G7 aut que je m'en a C ille. C Et souviens-t C oi de cet Ă©t C Ă©, C7 La premiĂšre f F ois qu'on s'est saoul C Ă© C Tu m'as ramen F Ă© Ă  la mais C on, C En chantant, on march G7 ait Ă  r G eculons. C Je suis part C i changer d'Ă©t C oile, C7 Sur un nav F ire j'ai mis la v C oile C Pour n'ĂȘtre pl F us qu'un Ă©trang C er, C Ne sachant plus trĂšs b G7 ien oĂč G il all C ait C Je t'ai racontĂ© m C on mari C age, C7 À la mair F ie d'un p'tit vil C lage C Je rigol F ais dans mon plastr C on, C Quand le maire essayait de pr G7 ononc G er mon n C om. C Je n't'ai pas C Ă©crit toutes ces ann C Ă©es, C7 Et toi auss F i tu es mari C Ă© C T'as trois enfa F nts Ă  faire mang C er, C Moi j'en ai cinq si ça p G7 eut te c G onsol C er.

LEvangile de Jean fait une grande place aux paroles de JĂ©sus. Parmi elles, il y a cette Ă©tonnante dĂ©claration du Christ Ă  ses disciples: « Il vaut mieux pour vous que je m’en aille » . Et il explique : « En effet, si je ne m’en vais pas, le DĂ©fenseur ne viendra pas vers vous, mais si je m’en vais, je vous l’enverrai ».
-1- Une des roues de bois rebondit sur une pierre, ce qui me sortit de cette longue somnolence. Le chariot finit par s’arrĂȘter. J’étais Ă  Oloriel. Chauffeur À bientĂŽt, jeune demoiselle ! » Je saluais l’homme en m’éloignant de son attelage. EllĂ©bore Au revoir ! » AprĂšs quelques pas dans la ville des grands moulins, je finis par soupirer. J’aurais aimĂ© me reposer plus longtemps, je n’ai eu qu’un jour pour me remettre de ce qui s’est passĂ© Ă  Gorwel
 Pour que mon anĂ©mie passe inaperçue, je m’étais habillĂ©e aussi coquettement que possible. Je devais faire bonne impression au client. NĂ©anmoins, en tant que dĂ©tective dĂ©butante, je me dois d’ĂȘtre la premiĂšre Ă  rĂ©pondre Ă  l’annonce. En effet, mon pĂšre Ă©tait venu me prĂ©venir tĂŽt dans la matinĂ©e qu’il avait vu sur le panneau d’affichage une demande peu explicite, qui laissait malgrĂ© tout penser qu’il Ă©tait question d’une disparition. Je passais ensuite devant un certain bĂątiment, en soupirant. Si seulement mon pĂšre ne m’avait pas prĂ©parĂ© de casse-croĂ»te, j’aurais eu un prĂ©texte en or pour y aller
 Je traĂźnais ensuite les pieds, avant de me ressaisir. Bon, haut les cƓurs ! Je reprends enfin du service aujourd’hui ! J’avançais au milieu de la foule. Nous Ă©tions dĂ©jĂ  dans l’aprĂšs-midi, et le chef-lieu du comtĂ© grouillait de monde. Depuis quelques secondes, sans que je ne m’en rende compte, mon regard suivait une seule de ces personnes. Il fallait bien dire que ses longs cheveux rouges violacĂ©s, ses lĂšvres d’un bordeaux intense, et son style vestimentaire provoquant ne passaient pas inaperçu. Mais cette femme
 ! Je m’arrĂȘtais, stupĂ©faite de tomber sur elle. Je l’avais dĂ©jĂ  vue. Que ce soit en vrai ou sur des avis de recherche. C’était elle. C’était elle qui avait infligĂ© ça Ă  Eilwen. Elle qui s’en Ă©tait prise Ă  LucĂ©ard. 
Alaia
 J’avais gravĂ© le nom de chacun d’eux dans mon esprit. Et tout particuliĂšrement le sien. La jeune femme marchait dans la rue, l’air mauvais. Elle ne m’avait heureusement pas vu, bien qu’il y avait fort Ă  parier qu’elle ne se souvienne pas de moi. Cependant, les espers Ă©taient rĂ©putĂ©s pour dĂ©montrer une intelligence hors du commun. La prudence Ă©tait de rigueur. Car oui, je comptais bien la prendre en filature, et c’est ce que je fis. Elle continuait son chemin vers le sud-ouest, en empruntant des ruelles de moins en moins frĂ©quentĂ©es. Selon mon plan, on pouvait sortir des fortifications en poursuivant dans cette direction. Vu la faible affluence, cette porte sud-ouest de la ville devait ĂȘtre rarement traversĂ©e, et donc peu surveillĂ©e. Autrement dit, elle comptait quitter la ville discrĂštement, ce qui est prĂ©fĂ©rable d’ailleurs quand on est recherchĂ© par la garde ducale. J’aurais bien des questions Ă  lui poser, mais je n’ai ni l’envie de lui parler, ni mĂȘme l’envie de m’attirer des ennuis. Pour l’avoir vue Ă  l’Ɠuvre, je savais d’avance que je ne faisais pas le poids. C’est peut-ĂȘtre une occasion en or, mais je ne dois pas prendre de risque. Si elle s’en prend Ă  moi, je n’ai pas la moindre chance. Enfant Oh, pardon m’dame ! » Mon attention se tourna vers ce garçon d’une dizaine d’annĂ©es qui chahutait avec ses amis jusqu’à ce qu’il ne heurte Alaia par mĂ©garde. Nous Ă©tions arrivĂ©es sur une petite place excentrĂ©e. Il n’y avait que de petits commerces et des habitations serrĂ©es les unes contre les autres. Au bout du chemin se trouvait un moulin surplombant les fortifications locales. En dessous de celui-ci se trouvait la grande porte qui menait aux vastes Ă©tendues agricoles du comtĂ© d’Oloriel. Alaia DĂ©gage, morveux ! » AssĂ©na t-elle d’un ton courroucĂ©. Les amis de l’enfant en question, ainsi que lui-mĂȘme, reculĂšrent, abasourdis par la violence du regard de la jeune femme. MĂšre Mais qu’est-ce qu’y vous prend de parler comme ça Ă  nos bambins, ma bonne dame ?! » Quelques mĂšres de famille discutaient Ă  l’ombre jusqu’à ce qu’une d’entre elles ne s’approche du centre de la place. La dizaine de citoyens prĂ©sents se tournaient vers cet Ă©clat de voix. FrustrĂ©e, Alaia dĂ©tourna le regard, et reprit sa route. Les mains sur les hanches, la dame potelĂ©e qui venait d’intervenir la regardait faire. MĂšre C’est ça, partez donc ! » Pensant que nous venions d’éviter un incident plus grave, je m’apprĂȘtais Ă  souffler de soulagement, jusqu’à ce que sous mes yeux, un vase apparut. Il fendit Ă  travers l’air Ă  toute vitesse en direction de la mĂšre. Le projectile Ă©clata contre son Ă©paule, et entraĂźna la femme au sol. Ce fut aussi soudain que violent. Enfant Maman ! » Les quelques badauds se rapprochĂšrent, sans comprendre ce qui avait pu se passer. La sbire de Musmak attendit quelques secondes avant de s’arrĂȘter, et se tourna vers l’attroupement, avant de rire Ă  gorge dĂ©ployĂ©e. Alaia C’est pas de chance ! » Elle repartit aussitĂŽt. Homme Je vous ai vu ! » Un homme d’une cinquantaine d’annĂ©es la retint d’un cri. Homme Qu’avez-vous fait ?! » De nouveau Ă  l’arrĂȘt, Alaia haussa les Ă©paules. Plusieurs des habitants avaient vu le pot lĂ©viter avant d’ĂȘtre projetĂ©. Ils avaient tout de suite associĂ© ce phĂ©nomĂšne Ă  l’attitude Ă©trange de la jeune femme. Alaia Vous n’avez rien vu, alors barrez-vous ! » Pour une fugitive, elle se fait beaucoup trop remarquer. Homme Ne croyez pas vous en tirer Ă  si bon compte. » Cet individu tout Ă  fait banal s’avançait lentement. Une aura poreuse Ă©manait de lui. Je n’eus pas le rĂ©flexe de partir la premiĂšre pour prĂ©venir la garde. Je ne parvenais pas Ă  quitter la scĂšne des yeux. Homme Je n’ai pas le droit d’utiliser mon pouvoir en ville, mais je suis sĂ»r que les circonstances valent bien une exception. » Il prit ensuite une posture de combat. C’était d’autant plus impressionnant considĂ©rant que le mage en question avait l’apparence d’un marchand en fin de carriĂšre. Le visage totalement dĂ©tendu, Alaia le fixait avec un mĂ©pris profond, puis sourit en coin. Alaia Tu m’as l’air bien sĂ»r de toi, vieux dĂ©chet. » Je m’approchais, prĂȘte Ă  intervenir Ă  tout moment. Une partie de moi s’était reposĂ©e sur cet homme, mais n’était-ce pas imprudent ? Ce dernier fit un pas en avant, contre sa volontĂ©. Pris au dĂ©pourvu par les mouvements involontaires de son corps, il laissa son aura s’évanouir dans les airs. Homme Qu’est-ce qui m’arrive
 ? » Il mit un genou au sol, sous le regard effrayĂ© des habitants. Puis le second, et il ne put que pallier son manque d’équilibre en apposant les deux mains devant lui. Il restait ainsi bloquĂ© dans cette position. Alaia Et maintenant, tu t’agenouilles devant moi. Si c’est pas pathĂ©tique ! » D’expĂ©rience, j’aurais dĂ» savoir qu’en combat singulier, personne de normal ne faisait le poids contre elle. NĂ©anmoins, je ne m’étais toujours pas dĂ©cidĂ©e Ă  agir. Mon corps semblait subir un traumatisme encore rĂ©cent qui l’aurait volontiers poussĂ© Ă  fuir. Homme Ah
 Aaaaaah !!! » Son bras commençait Ă  pivoter sans qu’il ne puisse rien y faire. Rapidement, il atteint sa limite. Alaia Ă©tait concentrĂ©e sur le chĂątiment qu’elle lui infligeait. Ses yeux ne quittaient pas le bras du pauvre homme au sol. Homme P-par pitiĂ©, arrĂȘtez ! » La peur panique de ne plus ĂȘtre maĂźtre de ses mouvements avait embrumĂ© l’esprit de ce pauvre citoyen en quelques secondes seulement. Il implorait hĂątivement dans l’espoir que tout cela s’arrĂȘte aussitĂŽt. Alaia Oh non. Tu l’as bien mĂ©ritĂ©, espĂšce de crĂ©tin arrogant ! » Homme Aaaaaaaaahh !!!! » Ses cris Ă©taient douloureux pour tous ceux qui l’entendaient, et ceux qui n’en restaient pas pĂ©trifiĂ©s s’enfuirent aussitĂŽt. Les mĂšres et les enfants rentrĂšrent chez eux plutĂŽt que de quitter la place, par un bien triste rĂ©flexe. Ses hurlements n’ameutĂšrent personne, et l’on ne pouvait manifestement pas se fier aux habitants terrorisĂ©s sur cette place. À ce rythme lĂ , on ne pouvait plus ĂȘtre sĂ»r que la garde rappliquerait. EllĂ©bore Haaah, pourquoi ça doit se passer comme ça ?! Crochenwaith Summon !! » Mettant fin Ă  ce dilemme qui me tiraillait, je levais la main devant moi, et fis apparaĂźtre un simple bol que je lui lançais aussitĂŽt, espĂ©rant pouvoir lui faire perdre son emprise psychique. La poterie se brisa Ă  ses pieds. Et bien que ce jet fĂ»t un Ă©chec, il avait rĂ©ussi Ă  attirer l’attention de ce danger public. Elle se tournait vers la fille Ă  quelques mĂštres d’elle, et lui montra un regard assassin. Alaia C’est toi qui a fait ça ?! » J’essayais de faire bonne figure, mais je savais trĂšs bien ce qui dĂ©coulerait de mes actions. EllĂ©bore Vous tous, FUYEZ ! » Je fus la premiĂšre Ă  suivre mon conseil. Si elle se mettait en tĂȘte de s’occuper de moi avant les autres, je pouvais gagner du temps en attendant d’éventuels renforts. Mon dernier pas ne toucha pas le sol. Alaia OĂč est-ce que tu vas ? Je te trouve bien peu courageuse pour une peste qui joue Ă  l’hĂ©roĂŻne. » L’homme au sol n’avait toujours pas retrouvĂ© ses esprits, et levait pĂ©niblement la tĂȘte dans ma direction. J’étais paralysĂ©e. Pire que ça. Je pouvais faire des efforts, je pouvais forcer sur mes muscles, mais une autre conscience repoussait sans difficultĂ© toutes mes tentatives. J’étais non seulement immobile, mais j’étais surtout totalement impuissante. Et la simple sensation d’avoir son corps possĂ©dĂ© par l’esprit d’une autre Ă©tait fortement dĂ©sagrĂ©able. Je m’étais retrouvĂ© dans la situation que j’avais le plus redoutĂ©. En Ă©tant sous le contrĂŽle d’Alaia, j’avais perdu toute chance de pouvoir m’en sortir par moi-mĂȘme. J’étais totalement Ă  sa merci, et si elle l’avait voulu, j’aurais pu dĂ©jĂ  ĂȘtre morte. Ce simple constat Ă©tait suffisant pour terroriser n’importe quel ĂȘtre humain. Ma vie entiĂšre Ă©tait en sursis aussi longtemps que j’étais sous son emprise. Alaia J’ai rarement la chance d’avoir des victimes aussi faibles mentalement que toi. Tu n’es pas capable d’opposer la moindre rĂ©sistance ! » De voir que celle qui s’était interposĂ©e Ă©tait la plus insignifiante d’entre tous l’amusait, tout en l’énervant par la mĂȘme occasion. Elle levait sa main dont les ongles longs, couleur d’amarante, disparurent lentement dans sa poigne. Alaia Une sale mioche comme toi aurait dĂ» se tenir tranquille ! » Elle mordait son rouge Ă  lĂšvres pour exprimer sa frustration. Plus par sadisme que par courtoisie, elle me permettait d’ouvrir et de fermer la bouche. EllĂ©bore Allez-vous en ! Partez d’ici avant qu’elle ne s’en prenne Ă  vous, et appelez la garde locale ! » Ce cri avait suffit pour les faire fuir, non pas sans hĂ©sitation. Je regardais mes derniĂšres chances d’ĂȘtre secourue disparaĂźtre de ma vue. 
C’était la meilleure chose Ă  faire
 Mes jambes se soulevaient dans les airs. Alaia Un bol, hein
 ? » Elle me tournait face Ă  elle, sans que je ne puisse lutter. Je pouvais voir sa grimace haineuse s’éloigner de plus en plus. Alaia J’espĂšre que tu es prĂȘte Ă  finir comme ton stupide bol !! » Je sentais mon corps se compresser de toute part, respirer devenait difficile. Je m’élevais assez pour voir Ă  travers les fenĂȘtres des Ă©tages, puis discerner certains toits. Je ne pus que par dĂ©sespoir faire naĂźtre une flamme au bout de mes doigts. Mais aucun des Ă©lĂ©ments que je maĂźtrisais pouvait me sortir d’un aussi mauvais pas. Je sentais le vent souffler entre mes cheveux. J’étais quelques mĂštres en apesanteur. Alaia Si tu survis Ă  ça, tu te souviendras sĂ»rement oĂč est ta place, petite peste ! » Le mage encore au sol se relevait Ă  peine. Il savait d’instinct qu’interrompre Alaia serait fatal pour moi, et se contenta de rester spectateur. Je sens encore cette sensation
 C’est la mĂȘme que le jour oĂč j’ai Ă©veillĂ© ma magie
 Je m’étonnais d’ĂȘtre aussi lucide dans ma situation. Je n’arrivais pas Ă  penser Ă  ma mort, mais seulement Ă  mes alternatives. Selon ce qu’elle fait de moi, je vais y passer. Mais il doit bien y avoir un moyen de m’assurer qu’elle rĂ©agisse comme je l’espĂšre, et pour ça
 Je ne vois qu’une solution. Je pris une grande inspiration. EllĂ©bore LĂąche-moi !!! » Hurlai-je en me dĂ©battant Ă  l’aide des faibles mouvements qu’elle me permettait. Son hilaritĂ© retentit jusqu’à moi. Alaia Ah ! J’adore quand vous dites ça ! Vous ĂȘtes tous des idiots, et je vais vous rendre service ! » A huit mĂštres du sol, je sentis mon corps se dĂ©tendre. Homme Nooon ! » Je souris en coin. Alaia Ton vƓu est exaucĂ© ! Montre nous ton plus bel atterrissage, maintenant ! » La satisfaction sur son visage retomba lentement. J’atterris sur mes deux jambes assez violemment pour endommager la semelle de mes chaussures. Je me retrouvais accroupie, sous le regard bluffĂ© des deux personnes prĂ©sentes. Je me relevais lentement, le bas du corps engourdi par cette rĂ©ception douloureuse. L’onde de choc qui me parcourut de la tĂȘte au pied me sonna quelques instants, mais quand mon regard croisa Ă  nouveau le sien EllĂ©bore Pas mal, hein ? » DĂ©clarai-je, les genoux tremblants, le regard terrifiĂ©. J’avais usĂ© de mon contrĂŽle de la gravitĂ© pour rĂ©duire un minimum l’accĂ©lĂ©ration de ma chute, et j’avais renforcĂ© mes jambes pour qu’elles ne se brisent pas Ă  l’atterrissage. J’avais certes mal, mais je m’en sortais totalement indemne. -2- Et j’usais de ces jambes renforcĂ©es pour m’enfuir en profitant de l’effet de surprise. N’ayant aucune chance de quitter la place sans qu’elle ne m’interrompe, je fis un pari, et accourus dans la direction d’un petit magasin de spiritueux. Il Ă©tait malheureusement fermĂ©, mais une dizaine de fĂ»ts de bois Ă©taient empilĂ©s devant le petit trottoir, et d’un bond, je me cachais derriĂšre eux. Alaia Hein ?! Tu fais encore la maligne pour te carapater juste aprĂšs ?! Tu veux vraiment que j’te crĂšve, toi !! » Je pleurnichais en tenant mes pauvres pieds endoloris, assise derriĂšre les tonneaux. Alaia N’espĂšre pas t’en sortir, sale mioche ! » Un tonneau se soulevait au-dessus de ma tĂȘte. Ce qui Ă©tait plutĂŽt bon signe. C’est bien ce que je pensais. Elle ne peut pas prendre possession de mon corps si elle ne sait pas prĂ©cisĂ©ment oĂč je suis. Je m’imaginais dĂ©jĂ  m’enfuir avec un fĂ»t sur la tĂȘte, mais c’était aussi embarrassant que vouĂ© Ă  l’échec. Et puis, mes pieds dĂ©passeraient du fĂ»t quoi qu’il arrive. AdossĂ©e derriĂšre les tonneaux restants, je ne pouvais plus voir celui qui venait d’ĂȘtre soulevĂ©, mais je devinais qu’elle allait le jeter dans le tas. Je captais le regard du blessĂ© en espĂ©rant qu’il m’indique les intentions de mon adversaire. Il me faisait simplement signe de partir. Je lui rĂ©pondis par une moue. C’est vous qui devriez partir ! AprĂšs lui avoir fait signe de dĂ©guerpir Ă  mon tour, je lui montrais un pouce levĂ© et un sourire forcĂ© en espĂ©rant que ça suffirait Ă  le persuader. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce d’avoir vu l’air terrorisĂ© que cette derniĂšre expĂ©rience m’avait laissĂ© sur le visage, mais il ne partait pas. Il finit nĂ©anmoins par se tourner vers le projectile, c’était le signal que j’espĂ©rais. EllĂ©bore Enfuyez-vous, monsieur ! Maintenant ! Je vous en prie ! » DĂ©goĂ»tĂ© d’avoir Ă  cĂ©der Ă  ma requĂȘte, il fit s’embraser l’aura autour de lui, et fonça plus vite qu’un humain n’en Ă©tait capable. Son renforcement affectait manifestement tout son corps simultanĂ©ment, mais il n’avait rien de particuliĂšrement impressionnant. Il partait loin dans la ruelle, tout en sachant qu’il aurait pu profiter de la concentration d’Alaia pour tenter de la surprendre. Il avait aussi devinĂ© qu’en cas d’échec, je n’aurais probablement pas pu le sauver. Nous ne connaissions certainement pas l’étendue des pouvoirs d’Alaia, et mes faibles connaissances en matiĂšre de psychique me portait prĂ©judice. De mon cĂŽtĂ© je m’éloignais aussi vite que possible des fĂ»ts qui se soulevĂšrent les uns aprĂšs les autres. Hein ?! PlutĂŽt que de contrĂŽler chacun d’entre eux, elle les avait expĂ©diĂ©s dans tous les sens, Ă  mon grand Ă©tonnement. NĂ©anmoins, je profitais de la confusion pour tenter de fuir Ă  mon tour. Au bout de quelques pas, je dus reculer en plein Ă©lan pour Ă©viter l’une des barriques. Je bondis ensuite par-dessus une autre qui roulait au sol. Je pouvais remercier la magie pour m’avoir permise de l’enjamber. Alaia Allez, amuse-moi, guenon ! » Elle semblait prendre un malin plaisir Ă  me faire m’agiter de la sorte. Je pouvais au moins me consoler en me disant qu’elle avait totalement oubliĂ© l’autre homme. Alors que j’avais la prĂ©cieuse opportunitĂ© d’échapper Ă  sa vue en disparaissant derriĂšre la façade d’une maison, je rĂ©alisais le piĂšge qu’elle me tendait. Le premier tonneau qu’elle avait soulevĂ© explosa en heurtant le pan de mur Ă  quelques centimĂštres de moi, libĂ©rant les litres d’alcool qu’il contenait. Si j’avais fait un pas de plus, j’étais morte. J’avais rĂ©alisĂ© que le faux-espoir qu’elle me laissait Ă©tait un moyen de s’assurer de ma trajectoire. J’avais certes pu m’arrĂȘter Ă  temps, mais Ă  prĂ©sent, je ne pouvais plus bouger. Je n’étais qu’à deux pas d’ĂȘtre dans son angle mort, mais mon corps ne poursuivait plus mes efforts. La cruautĂ© de son stratagĂšme me laissait sans voix. Alaia Toi et ton petit sourire satisfait de tout Ă  l’heure, croyez-moi, vous allez regretter de vous ĂȘtre montrĂ©s ! » Dans l’instant d’aprĂšs, j’étais comme entraĂźnĂ©e par mon propre corps vers le centre de la place, oĂč je m’écrasai de tout mon long. Une chute Ă  cette vitesse s’avĂ©rait douloureux, mĂȘme si les pavĂ©s s’étaient lentement fait avaler par la poussiĂšre et la terre. Elle m’avait ramenĂ©e au cƓur de cet espace dĂ©gagĂ©, je n’étais qu’à quelques mĂštres d’elle, et je n’avais dĂ©jĂ  plus aucune chance de lui Ă©chapper. Deux fĂ»ts se levĂšrent de nouveau. J’étais encore sur mes coudes, et n’eus pas le temps de me trouver des idĂ©es claires. À la force augmentĂ©e de mes jambes, je bondis en espĂ©rant Ă©viter le premier tonneau, qui faucha malgrĂ© tout mes mollets. Je retombai au sol, avec de nouvelles blessures. DĂ©jĂ  tentĂ©e de jeter l’éponge, mon corps ralentit. Je ne peux rien faire contre cette femme
 Je n’ai pas la moindre habilitĂ© pour le combat
 Pas la moindre adresse
 Pas le moindre talent. L’autre tonneau se levait plus haut dans le ciel, espĂ©rant bĂ©nĂ©ficier de plus d’énergie cinĂ©tique que le prĂ©cĂ©dent. À la maigre force de mes bras, je me hissais une fois de plus, pour poser un pied au sol. Mais je ne suis pas
 Je ne suis pas une bonne Ă  rien
 ! Alaia VoilĂ  pour toi ! » Dans ce cri d’effort, elle fit plonger la barrique vers sa cible. Je fis apparaĂźtre un bouclier d’énergie au bout de ma main, qui n’eut que la prĂ©tention de dĂ©vier Ă  peine le projectile, pour me permettre de rendre possible mon esquive. La force du coup m’avait bousculĂ©e, mais j’étais toujours debout. J’étais plus prĂšs de mon adversaire que d’une Ă©chappatoire. La marche Ă  suivre Ă©tait limpide. EllĂ©bore Crochenwaith Summon ! » Un bol en cĂ©ramique dĂ©corĂ© de formes pointues apparut dans ma main. Il y avait mĂȘme un visage d’hĂ©risson sur l’avant. Qu’il est mignon ! Je ne pus guĂšre l’admirer plus d’une seconde, et le jetai sur Alaia avec tout ce que j’avais. Elle n’eut aucun mal Ă  Ă©viter, mais je pouvais au moins me satisfaire d’avoir bien visĂ©. Alaia Tu t’fous sĂ©rieusement de moi ?! » Elle Ă©tait en rogne, et le bol hĂ©risson Ă©tait brisĂ©. Depuis le dĂ©but, je n’avais rien fait qui aurait pu susciter une telle rĂ©action chez elle. C’était tout simplement la personne la plus colĂ©rique que je pouvais imaginer. Mon corps s’immobilisa. Cette fois-ci, j’avais l’impression qu’une main gĂ©ante et invisible me pressait fermement. Alaia Sale ordure !! Sale peste !! » Hurla t-elle en me soulevant de quelques centimĂštres avant de m’écraser au sol d’un coup sec, de me relever, et de me projeter encore une fois sur les pavĂ©s. Avant mĂȘme d’avoir pu rĂ©aliser, je m’envolais contre une paroi de pierre Ă  quelques mĂštres de lĂ  oĂč j’étais, et retombai Ă  terre, couverte de sang et d’hĂ©matomes. La douleur m’avait pĂ©trifiĂ©e. Ce sifflement sourd dans ma tĂȘte m’indiquait que je n’avais pas perdu conscience. Je me relevais pĂ©niblement. Sans ma magie de renforcement, j’étais vraiment cuite
 J’avais rĂ©ussi Ă  durcir Ă  peine mon corps pour qu’il encaisse chaque impact au bon endroit. Sans l’adrĂ©naline du moment, j’en aurais Ă©tĂ© incapable, tout comme j’aurais Ă©tĂ© incapable de me tenir debout. Je relevais mon visage haletant vers cette fautrice de trouble. Alaia Ah, c’est ça que je voulais voir ! De l’impuissance et de la terreur ! La seule expression qui te convient vraiment ! » Elle soulevait deux fĂ»ts au-dessus d’elle. Alaia Tu peux appeler au secours si ça te chante ! J’aurais largement le temps de m’occuper de ton cas avant que qui que ce soit arrive ! » Comment peut-elle en ĂȘtre aussi sĂ»re
 ? Cela ne fait que quelques minutes, mais la garde aurait dĂ©jĂ  dĂ» rappliquer, et ils arriveront sĂ»rement d’un instant Ă  l’autre
 Non
 ? Mon corps s’immobilisa, mettant un terme Ă  cette rĂ©flexion. Alaia Allez, Ă©vite ça ! » Hurla t-elle en pointant sa main vers moi. Non
 ! Homme Toi Ă©vite ça ! » La concentration de la jeune femme se brisa dĂšs qu’elle entendit la voix derriĂšre elle. Le mage de tout Ă  l’heure avait lancĂ© un tonneau de toutes ses forces, et celui-ci s’était arrĂȘtĂ© juste sous le nez d’Alaia. Elle avait stoppĂ© le projectile en plein vol, in extremis. Quand elle le dĂ©cala sur sa droite, la jeune femme rĂ©vĂ©la une grimace chargĂ©e de haine et de dĂ©goĂ»t. Alaia Encore toi ?!! » Elle lui renvoya instantanĂ©ment la barrique et immobilisa l’homme qui encaissa le choc de plein fouet. Alaia Toi
 !! Toi !! Je te jure !! Tu vas morfler !! » Elle le soulevait de deux bons mĂštres avant de l’expĂ©dier au sol, comme elle le faisait avec moi il y a de cela un instant. Elle Ă©tait cette fois-ci assez furieuse pour lĂ©viter malgrĂ© elle. Il opposait une certaine rĂ©sistance, et la force avec laquelle il s’écrasait Ă©tait moindre. NĂ©anmoins, il ne survivrait pas plus d’une minute Ă  ce rythme. Et moi, je dĂ©tournais le regard vers le chemin de fuite le plus proche, presque contre ma volontĂ©. Ce sera sĂ»rement ma seule chance de fuir
 Je gĂąchais de prĂ©cieux instants Ă  ne pas avancer. Si je m’évadais de cette place, j’étais libre. Si je partais, il n’y aurait sĂ»rement qu’une victime Ă  dĂ©plorer. Si je m’entĂȘtais Ă  rester, il y en aurait deux. Le calcul Ă©tait simple, mais le choix Ă©tait cornĂ©lien. Il aurait pourtant fallu que je me dĂ©barrasse de la peur qui m’accablait pour reconnaĂźtre qu’il n’y avait jamais eu qu’une seule dĂ©cision Ă  prendre dans ce cas-lĂ . Et une fois que je m’en fus aperçue, je n’eus pas d’autre choix que de faire face, grimaçant de rĂ©ticence. -3- Alaia Alors, ça fait quoi d’ĂȘtre le justicier du jour ?! Je vais t’écraser jusqu’à ce que t’y prennes goĂ»t, vieille larve ! Et ensuite, tu pourras assister Ă  la fin humiliante de la blondinette, et tu seras aux premiĂšres loges, crois-moi ! Parce qu’elle mourra de tes mains crasseuses ! » L’esper s’agitait de plus en plus, tout comme sa chevelure. Elle continuait de malmener le pauvre homme. Il Ă©tait dĂ©jĂ  Ă  bout. Homme Je n’en peux plus
 ArrĂȘtez
 » Supplia-t-il, faiblement. Alaia C’est pas toi qui dĂ©cide, pourriture ! » EllĂ©bore Ça suffit ! » Son point faible Ă©tait Ă©vident. Plus elle puisait dans ses pouvoirs, plus cela lui demandait de la concentration. Elle n’avait pas pu voir la jeune fille qui fonçait vers elle, en faisant rouler un fĂ»t au bout de ses mains. EllĂ©bore Prends ça ! » M’exclamai-je avant de trĂ©bucher. Alaia vit le tonneau rouler lentement jusqu’à ses pieds, qui lĂ©vitaient Ă  une dizaine de centimĂštres du sol. L’échec Ă©tait d’autant plus terrible qu’il avait lĂ©gĂšrement dĂ©viĂ©. Alaia 
 » Elle soupira, et laissa le mage retomber au sol, couvert de son sang. EllĂ©bore AĂŻe aĂŻe aĂŻe
 » Cette vision Ă©tait assez pathĂ©tique pour l’avoir provisoirement calmĂ©e. Alaia Mais comment t’as fait pour survivre jusqu’à aujourd’hui, toi
 ? » Sans bouger, elle inspecta de loin la demoiselle au sol, vaincue par sa propre maladresse. Alaia C’est peut-ĂȘtre dans l’intĂ©rĂȘt de tout le monde que je te tue. Mais d’abord, je vais briser les jambes de ce type. » Les cris affaiblis du citoyen ne portaient que jusqu’à mes oreilles. Je sentais que son corps allait lui aussi cĂ©der. C’était le moment. EllĂ©bore Je ne te laisserai pas faire. » Alaia s’interrompit encore aprĂšs avoir entendu ce qu’elle considĂ©rait comme un affront. Alaia Arrogante petite sotte, tu la ramĂšnes encore ?! Comme si tu savais faire plus que lancer des bols ! Et encore ! » Je levais la tĂȘte, ainsi que mon index au bout duquel brĂ»lait une petite flammĂšche. EllĂ©bore Je sais aussi faire ça ! » Mon adversaire avait, comme je l’espĂ©rais, l’esprit vif, et son premier rĂ©flexe fut de baisser les yeux aprĂšs mon annonce. DĂ©passant du bouchon du tonneau se trouvait un morceau de ma robe que j’avais prĂ©alablement dĂ©chirĂ©. Il avait dĂ©jĂ  bien brĂ»lĂ©, et le feu se propageait jusque dans le contenant. À savoir des litres d’alcool. Alaia Tu- » Une explosion l’interrompit, et elle disparut dans une trombe de flammes. Le nuage de fumĂ©e qui venait de s’élever dans le ciel suivait ce coup de tonnerre en pleine ville. Aussi peu animĂ© que fut ce quartier, la garde ne pouvait que rappliquer Ă  prĂ©sent. Mes cheveux furent soufflĂ©s par la dĂ©tonation. Je restais bĂ©ate devant ma propre Ɠuvre. Ne venais-je pas de tuer quelqu’un ? Je ne sentais pas la moindre fiertĂ©, et ma derniĂšre rĂ©plique n’avait eu que l’utilitĂ© de la prĂ©venir. HĂ©las, je ne lui avais pas laissĂ© beaucoup de temps pour s’éloigner, ce qui pouvait signifier le pire. Je ne discernais rien au milieu de la poussiĂšre, de la fumĂ©e, et des traĂźnĂ©es de flammes. Je dĂ©cidais de me tourner vers l’homme au sol qui n’avait pas Ă©tĂ© touchĂ©, ni par la dĂ©flagration, ni par les dĂ©bris. EllĂ©bore Monsieur, vous pouvez vous lever ? » Il ne rĂ©pondait hĂ©las plus. Je m’approchais plus prĂšs encore, en espĂ©rant dĂ©couvrir qu’il n’était qu’inconscient, mais, Ă  mon grand effroi, mon corps entier se figea. Celui qui venait de me sauver Ă©tait dans les pommes, et cette Ă©treinte terrifiante qui contenait mes mouvements annonçait le pire scĂ©nario possible. Alaia Toi
 » Cette vocifĂ©ration provenait de la fumĂ©e qui se dissipait. DĂ©coiffĂ©e, les vĂȘtements en lambeaux, et quelques traces de brĂ»lures sur la peau, Alaia Ă©tait encore debout. Alaia Toi
 ! » Les derniĂšres flammes furent balayĂ©es par un mystĂ©rieux champ de force qui s’étendait tout autour de l’esper. Le vent se levait autour de nous. Ce n’était pas une brise naturelle, mais l’incarnation du courroux de mon adversaire. Alaia Petite peste
 ! » Son regard s’illuminait d’un violet inquiĂ©tant. Ses cheveux dansaient autour de son visage dont la grimace Ă©tait plus prononcĂ©e que jamais. Alaia Crois-moi, tu vas le regretter amĂšrement ! » Quelque chose venait de lacĂ©rer les pavĂ©s au sol, comme une lame invisible, aiguisĂ©e Ă  l’extrĂȘme. La coupure Ă  travers la pierre Ă©tait nette comme si ça n’avait Ă©tĂ© que du beurre. Une autre de ces dĂ©chirures sembla agiter l’air autour de moi. Quelque chose de puissant Ă©tait en train de se libĂ©rer. Une force pressait sur mon corps avec tant de violence que j’en venais Ă  penser que mes os allaient cĂ©der. Sa main se levait lentement dans ma direction. Elle tendait la paume face Ă  moi, comme ce jour-lĂ . Je sentais quelque chose converger au plus profond de moi. ÉnormĂ©ment d’énergie. Elle allait l’utiliser contre moi, cette technique qui avait frappĂ© Eilwen. Le bout de ses doigts tremblaient. Elle semblait attendre le moment idĂ©al. EllĂ©bore Pas
 Pas ça
 » Alaia 
 » Elle Ă©tait totalement focalisĂ©e sur moi, et dans l’instant d’aprĂšs
 EllĂ©bore Apparais, ĂŽ Taupe-Dragon des profondeurs ! » Une motte de terre se souleva sous les pieds de mon ennemie, Ă  sa grande surprise. Elle s’envola quelques mĂštres en arriĂšre, et dut retrouver ses esprits face Ă  la menace imminente de la crĂ©ature fictive. Rien ne sortit de ce petit tas de terre. Je respirais pĂ©niblement, et me tenais la gorge. J’avais Ă©vitĂ© la tragĂ©die de trĂšs peu. Alaia rĂ©alisa le tour de passe-passe dĂ©cevant que j’avais utilisĂ©, mais ne s’énerva pas davantage. Elle mit la main sur sa bouche et rĂ©alisa que du sang coulait de son nez. Alaia Je n’y arrive toujours pas
 » Elle essuyait d’un revers de manche l’épais liquide rouge. Alaia Tant pis pour ça
 » Le vent retombait Ă  mesure qu’elle se calmait. Tout ce qui indiquait son Ă©tat de surpuissance s’évanouissait progressivement. -4- Mes genoux tremblaient. Je n’osais mĂȘme pas fuir. Pourtant, ce laps de temps m’aurait permis de sortir de son champ de vision. Mais l’horreur que m’avait instillĂ©e cette Ă©niĂšme entrave psychique me laissait pĂ©trifiĂ©e. Je dĂ©collais ensuite de quelques centimĂštres. Alaia soupirait. Alaia Ne te fais pas d’illusion. J’ai dit que tu allais le regretter. Et crois-moi, je ne partirai pas avant que tu te maudisses d’avoir vu le jour. » Je sentis mes deux bras se tordre. Coudes et poignets dans des directions contraires. Puis ce fut mes genoux et mes chevilles. Le mouvement Ă©tait suffisamment long pour m’épouvanter avant mĂȘme qu’il ne devienne douloureux. Sans forcer davantage, mes quatre membres Ă©taient poussĂ©s bien au-delĂ  de leur souplesse. EllĂ©bore Ah
 ! » La souffrance terrible et diffuse de cette attaque me laissait sans voix. Elle Ă©touffait mes cris, et bloquait ma respiration. Non, non
 Alors que je ne pouvais mĂȘme plus penser, mĂȘme plus rĂ©aliser que j’étais cette fois-ci dans une impasse, je sentais mes bras et mes jambes s’étendre. S’ils ne cĂ©daient pas Ă  la torsion qu’on leur infligeait, j’allais connaĂźtre la torture d’ĂȘtre Ă©cartelĂ©e. J’allais de toute façon faire l’expĂ©rience d’une douleur que les vivants ne connaissaient pas. J’avais tentĂ© l’impossible pour venir en aide Ă  ces gens, au mĂ©pris de ma propre vie. Si j’avais pu y penser, je me serais peut-ĂȘtre indignĂ©e d’avoir agi ainsi. J’avais des proches moi aussi, que je ne pouvais protĂ©ger qu’en Ă©tant vivante. Alaia Je briserai d’abord ton corps, pour que tu regrettes jusque dans ta chair de t’ĂȘtre opposĂ©e Ă  moi ! » Je n’étais pas Ă  portĂ©e magique de pouvoir faire quoi que ce soit. Je luttais si faiblement que je n’étais mĂȘme pas capable de retarder l’inĂ©vitable. Ma volontĂ© de vivre s’amenuisait, et je n’avais plus la force de trouver une Ă©chappatoire. J’étais dans une impasse. Je ne pouvais que serrer les dents en redoutant de voir mon corps se dĂ©truire, sans jamais guĂ©rir de ces sĂ©vices. Je consacrais mes derniers efforts pour ne pas pleurer, ne lui laissant pas cette ultime satisfaction. Je ne savais pas quel supplice allait avoir raison de moi le premier. Pardonnez-moi
 Alaia Et le coup de grĂące ! » Sur ce cri, elle prit une grande inspiration, puis
 Alaia Heu ? » L’air mauvais, elle fixa la main blanche sur son Ă©paule. Alaia C-c’est quoi cette horreur ?! » Je retombais au sol, vaincue psychologiquement. Le regard presque vide, je me rendais Ă  peine compte qu’elle n’avait pas pu aller jusqu’au bout. Je levais la tĂȘte faiblement en direction du cri. Une crĂ©ature, pareille Ă  un humain, dont la peau Ă©tait blĂȘme, translucide mĂȘme, se tenait juste devant Alaia. Elle ne disait pas un mot, sa bouche n’était qu’une large entaille dans cette chair ectoplasmique. Il y en avait une dizaine autour d’elles, inexpressifs. Cette matiĂšre visqueuse suintait de chacun de leurs pores. Alaia D-des goules ?! » La tĂ©lĂ©kinĂ©siste se tournait vers le son que produisait des chaussures en cuir le long des pavĂ©s. Alaia C’est toi qui les as ramenĂ©s ?! » Des flammes brĂ»laient ardemment, brillantes comme l’amĂ©thyste. Elles dansaient avec passion le long des bras du dernier arrivĂ©. ??? Tu peux te lever ? » 
 Cette voix ! La bienveillance dans ses mots m’avait rendu mes sens. Il se tenait Ă  cĂŽtĂ© de moi. EllĂ©bore 
S-semion
 ! » L’essence pourpre de son pouvoir s’amenuisait tandis qu’il attrapait la main que je lui tendais. Il me ramena debout contre lui, et fit face Ă  la jeune femme. Semion Allez, c’est fini EllĂ©bore. Tu es en sĂ©curitĂ©, maintenant. » Il posa dĂ©licatement une de ses mains sur ma tĂȘte. Ses flammes Ă©taient froides, mais ses paroles rĂ©chauffaient mon cƓur. Alaia LĂąchez-moi ! » Hurla t-elle, en produisant une nouvelle onde de choc psychique qui balaya quelques goules. D’autres continuaient de se lever. Elles naissaient du nĂ©ant, se distinguant progressivement du sol oĂč elles apparaissaient. Alaia C’est rĂ©pugnant ! » Elle s’envola hors de portĂ©e de ces crĂ©atures maudites. Semion Personne ne fera de mal Ă  cette charmante demoiselle. Alors tu ferais mieux de te rendre ! » Lui assĂ©na Semion avec une classe que je ne lui connaissais pas. Alaia Oh non ! Mais tu vas subir un chĂątiment bien pire que celui que je lui avais prĂ©vu! » Semion Bonne chance pour ça. » La garde locale arriva de toute part, arcs et arbalĂštes en main. On entendait de grands cris de ralliement. Ils Ă©taient enfin lĂ . Garde Ne la laissez pas s’échapper, et vous aurez la prime les gars ! » Les hommes en armure rĂ©pondirent par un cri de guerre. Gardes Oooooh !! » Alaia cracha au sol de dĂ©goĂ»t. Alaia N’allez pas croire que j’en resterai lĂ . Vous me reverrez, vous pouvez en ĂȘtre sĂ»rs ! » Enragea t-elle, avant de partir au loin, dĂ©viant les projectiles qui lui Ă©taient destinĂ©s. Officier de Garde Ne lui laissez aucun rĂ©pit ! On la suit jusqu’au bout ! » Les badauds s’amoncelaient rapidement. L’homme inconscient reçut les premiers soins au plus tĂŽt. Semion observait autour de lui les choses rentrer dans l’ordre. Il baissa ensuite les yeux. J’avais le visage collĂ© contre son torse, et je sanglotais silencieusement sans pouvoir m’arrĂȘter. Semion Tu as dĂ» avoir une de ses peurs, ma grande
 Mais ne t’en fais pas, c’est fini. Tout va bien ? » Je hochais la tĂȘte un coup, sans dĂ©coller mon visage de son gilet. Il ne pouvait rien obtenir de plus de ma part, dans l’état oĂč j’étais. Semion Il faut que nous pansions ces vilaines blessures tout de suite. Ensuite, je pourrais te payer une pĂątisserie si tu veux. Je connais une auberge dans le- » Je hochais la tĂȘte Ă  de multiples reprises, avec plus de vivacitĂ© que la fois d’avant, ce qui le rassura. Semion Ma pauvre EllĂ©bore, j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© te revoir dans de meilleures circonstances. » 
 
 
 -5- LucĂ©ard EllĂ©bore Et voilĂ  d’oĂč viennent toutes ces blessures ! Et encore, elles ont eu pratiquement deux semaines pour cicatriser. Je m’en sors pas mal, je trouve. » Toute pimpante, elle conclut le rĂ©cit de sa mĂ©saventure. J’en restais coi. LucĂ©ard Alors, c’est Ă  cause d’Alaia
 C’est parce que tu as voulu m’aider Ă  trouver des informations sur elle que- » EllĂ©bore Temps mort, temps mort ! » Gesticulait-elle, pour m’empĂȘcher de me blĂąmer inutilement. Nous Ă©tions tous les deux dans la grande allĂ©e devant le palais de LucĂ©cie, chaudement habillĂ©s pour faire face au climat matinal de cet automne mourant. EllĂ©bore Tu n’es ni responsable, ni mĂȘme concernĂ© par ce qui est arrivĂ©. Et puis, je vais bien, maintenant. N’en parlons plus ! » Je me rĂ©signais rapidement, comprenant que le ton de la discussion n’était pas Ă  la culpabilitĂ©. LucĂ©ard D’accord, d’accord. » Je profitais d’un moment de silence pour digĂ©rer tout ce rĂ©cit. LucĂ©ard Quelle chance que Semion soit intervenu quand mĂȘme. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’un jour il affronterait un sbire de Musmak avec une armĂ©e de goules. » C’est le moins qu’on puisse dire. LucĂ©ard Mais ça n’explique pas pourquoi tu Ă©tais absente il y a une semaine. » EllĂ©bore Ah
 Oui
 Eh bien, aprĂšs cette tribulation, je suis restĂ©e quelques jours chez monsieur Heraldos. » Elle rit jaune. C’était aussi une nouvelle surprenante. LucĂ©ard Ne me dis pas que tu es devenue sa disciple, toi aussi ? » EllĂ©bore Hm non, pas vraiment. Mais j’avais un peu besoin de sa sagesse, et lui de faire du mĂ©nage et du rangement dans sa maison. » Tu t’es faite exploitĂ©e pendant une semaine, en d’autres termes. AprĂšs cette dĂ©duction, je considĂ©rai un autre raisonnement. LucĂ©ard Vu que je reviens moi-mĂȘme d’un entraĂźnement avec le maĂźtre, ça signifie qu’on aurait presque pu se croiser. » Elle sourit Ă  cette remarque. LucĂ©ard Enfin, ton histoire est claire, mais ça n’explique toujours pas ce que tu fais ici. Qu’est-ce qui te pousse Ă  partir Ă  Port-VespĂšre avec nous ? » EllĂ©bore Ah, ça. C’est tout simple, l’enquĂȘte dont je te parlais m’a poussĂ©e Ă  aller dans ce duchĂ©. Pas spĂ©cialement Ă  Port-VespĂšre, cela dit. » LucĂ©ard Ton pĂšre te laisse vraiment aller Ă  l’autre bout du royaume ? » Elle me fit la moue. Son pĂšre avait tentĂ© de ne pas montrer ses rĂ©ticences, mais tout comme elle, il Ă©tait inquiet Ă  l’idĂ©e que sa prĂ©cieuse fille aille aussi loin. Elle n’était jamais sortie de ce duchĂ©, et allait devoir en traverser plusieurs pour atteindre celui qui se trouvait Ă  l’extrĂȘme Sud-Est de Deyrneille. EllĂ©bore Maintenant que j’y pense, j’en ai le cƓur qui bat la chamade ! Ce qui m’attend lĂ -bas est sĂ»rement la plus grande aventure de ma vie ! La demoiselle s’embrasait Ă  l’idĂ©e de tout ce qu’elle pouvait dĂ©couvrir. Ce sentiment grisant semblait rĂ©chauffer tout son corps. EllĂ©bore Oh, mais d’ailleurs. Pourquoi tu y vas, toi ? Et pourquoi LĂ©once t’accompagne ? » LucĂ©ard Eh bien, je vais voir ma famille de Port-VespĂšre pour un mois. C’est souvent ce qu’on fait en fin d’annĂ©e. Et LĂ©once m’accompagne parce que c’est officiellement mon garde du corps. » Elle hochait la tĂȘte, surprise. EllĂ©bore Woah, je dois dire que je ne m’attendais pas Ă  une raison aussi banale
 » Je me grattais la joue, en repensant Ă  mon autre objectif. LucĂ©ard C’est lĂ  la raison pour laquelle j’y vais, mais le maĂźtre m’a aussi confiĂ© une quĂȘte Ă  accomplir dans le cadre de mon entraĂźnement. » J’aperçus ensuite mon pĂšre sortir du grand hall, Ă  quelques dizaines de mĂštres. Nous allions une fois de plus nous dire au revoir. LucĂ©ard Bon, on aura le temps de se raconter tout ça en dĂ©tail pendant le trajet. MĂȘme si on y va en Cabalys, le trajet dure presque deux jours entiers. » Elle avait sans doute dĂ©jĂ  eu l’autorisation de PĂšre de nous accompagner pour l’aller, mais l’entendre de ma bouche semblait la rĂ©jouir malgrĂ© tout. EllĂ©bore Quelle chance d’ĂȘtre amie avec un prince ! EllĂ©bore Oh, j’y pense, c’est donc ça un Cabalys ? » S’étonna t-elle en indiquant le carrosse massif devant nous. Il Ă©tait recouvert de larges tissus aux couleurs violacĂ©es. Il fallait trois Ă  quatre jours pour rejoindre Port-VespĂšre depuis LucĂ©cie. Enfin, dans un carrosse commun. Mais ce qu’on appelait diligence cabalistique, ou Cabalys, Ă©tait bien plus rapide, et permettait de faire ce trajet en seulement deux jours. Une grande route avait Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e pour exploiter tout le potentiel de ce vĂ©hicule qui pouvait parcourir plus de cent kilomĂštres en seulement deux heures. Un tel trajet Ă©tait Ă©videmment hors de prix, et ce parce qu’il fallait aussi payer les services d’un mage spĂ©cialisĂ©. Car oui, le secret des Cabalys rĂ©sidait bien Ă©videmment dans son attelage. Il ne s’agissait pas d’équidĂ©s, mais de statues d’argiles Ă  la forme chevaline. Une fois possĂ©dĂ©es par un esprit, ces montures prenaient vie, et pouvaient tracter un lourd chargement Ă  une vitesse remarquable. On appelait ces crĂ©atures des gwips. Inutile de dire qu’outre son aspect sinistre, ce moyen de transport Ă©tait trĂšs mal vu. Plus de la moitiĂ© de la population se mĂ©fiait de la magie, a fortiori de la magie noire dont l’existence n’enchantait pratiquement personne. Et bien entendu, un tel sortilĂšge devait se trouver dans cette catĂ©gorie. Ce moyen de transport Ă©tait un prĂ©texte de plus pour mĂ©dire sur les personnes aux pouvoirs, qu’on accusait bien souvent de recourir Ă  des forces dĂ©moniaques pour assouvir leurs desseins. En ce qui me concerne, je me fichais bien de ce qu’on pouvait en penser. C’était un gain de temps tel que je ne pouvais dĂ©jĂ  plus m’en passer. Un hennissement macabre fit sursauter la jeune fille. Elle regardait les inquiĂ©tantes lanternes s’agiter tout autour du carrosse. EllĂ©bore contemplait de prĂšs, et avec une certaine fascination, les mystĂ©rieuses Cabalys. Puis monta Ă  bord, et croisa le regard de LĂ©once. EllĂ©bore Bonjour ! Bien dormi ? » Elle avait beau s’ĂȘtre levĂ©e tĂŽt pour venir jusqu’au palais, elle semblait toujours moins bien rĂ©veillĂ©e que LĂ©once qui lui s’avĂ©rait ĂȘtre un matinal. LĂ©once TrĂšs bien, et vous ? » EllĂ©bore Nous sommes partis pour une longue route, alors tutoyons-nous, non ? » LĂ©once C’est bon pour moi. Content que tu proposes. » Mon pĂšre devait hĂ©las rester Ă  LucĂ©cie, dont il avait la responsabilitĂ©, mais descendrait Ă  son tour dans quelques semaines. Ce qui signifiait que nous Ă©tions au complet. -6- Quand le vĂ©hicule se mit en marche, la dĂ©tective s’étonna de ne pas entendre de sabots. EllĂ©bore Je ne pensais pas monter un jour dans une Cabalys. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, comment ça se fait qu’on appelle ces crĂ©atures des gwips ? Ils mĂ©riteraient un nom un peu plus effrayant ! » LĂ©once abondait dans son sens. Je devais ĂȘtre le seul Ă  penser que donner des noms effrayants n’était que rarement une bonne idĂ©e. LucĂ©ard C’est une contraction. Il s’agit de goules hippiques, donc de gwips. » Maintenant que ceci Ă©tait dit, cela semblait tomber sous le sens. EllĂ©bore Aah, mais bien sĂ»r ! » LucĂ©ard En parlant de goules, comment ça se fait que Semion en invoquait ? » EllĂ©bore Je lui ai demandĂ© parce que ça m’étonnait aussi. Eh bien, il ne veut pas renoncer Ă  la magie de la famille de sa femme, de ce qu’il m’a dit. Et ce pour plusieurs raisons. Les goules funestes sont pareils Ă  des morts vivants, mais ils ont leur propre corps et sont totalement dĂ©pourvus d’ñme et d’identitĂ©. Il trouvait ça plus Ă©thique que d’exploiter de pauvres dĂ©funts. » LĂ©once Je sais pas de quoi vous parlez, et je sais mĂȘme pas ce que c’est que des goules funestes, mais la logique se tient. » LucĂ©ard On parle de goules funestes par opposition Ă  d’autres crĂ©atures qui sont aussi considĂ©rĂ©es comme des goules. Mais seules celles dont nous parlons ont pour essence d’ĂȘtre des zombies factices. Cela dit, j’espĂšre qu’il ne s’en sert pas pour redynamiser la ville d’Absenoldeb
 » Je ris jaune. Au fond, s’il avait besoin de main d’Ɠuvre, il y avait fort Ă  parier qu’il ne s’en soit remis Ă  ces monstres. EllĂ©bore Je crois qu’elles s’alimentent de son Ă©nergie, et disparaissent aussitĂŽt qu’il cesse d’en utiliser, donc il n’y a pas lieu de s’inquiĂ©ter, n’est-ce-pas ? » LĂ©once Un peu, si. » Un soupçon de mĂ©lancolie se lisait dans les yeux de mon amie Ă  chaque fois qu’elle se souvenait de cette aprĂšs-midi Ă  Oloriel. Je tentais de deviner la source de sa morositĂ©. LucĂ©ard Et cette affaire alors ? Tu peux nous en parler plus en dĂ©tail ? » En tant que prince, j’avais d’innombrables moyens de faciliter son enquĂȘte, mĂȘme dans un duchĂ© Ă©loignĂ©. Mon aide pouvait lui faire gagner un temps prĂ©cieux. EllĂ©bore C’était une femme originaire du sud qui a placardĂ© l’annonce Ă  LucĂ©cie. » Le dĂ©but de sa phrase en disait long, et l’atmosphĂšre s’alourdit sensiblement. EllĂ©bore Elle venait de dĂ©mĂ©nager Ă  Oloriel, et la disparition de quelqu’un qu’elle connaissait l’intriguait beaucoup. HĂ©las, quand je suis arrivĂ© chez elle, elle Ă©tait dĂ©jĂ  morte
 » LĂ©once et moi fĂ»mes malgrĂ© tout surpris de l’entendre prononcer ces mots. Pourtant, cela expliquait beaucoup de choses. LucĂ©ard Est-ce que par hasard, ça n’aurait pas un rapport avec la lenteur de l’intervention de la garde locale ? » Elle hochait la tĂȘte, Ă©tonnĂ©e de ma perspicacitĂ©. EllĂ©bore C’est ce que je me suis dit aussi. Je n’ai pas de preuve Ă  proprement parler, mais il y a eu du remue-mĂ©nage dans Oloriel ce jour-lĂ , et Alaia semblait penser qu’elle avait du temps devant elle. » Cette affaire pourrait donc bel et bien avoir un rapport avec les Empereurs. EllĂ©bore Si je n’avais pas dĂ©couvert le corps, il aurait pu passer inaperçu un bon moment. Quand ils t’ont attaquĂ© pendant que tu Ă©tais dans le coma, ils avaient procĂ©dĂ© de la mĂȘme façon. C’est surtout ça qui m’a mis la puce Ă  l’oreille. » Je n’étais pas sĂ»r de saisir l’intĂ©rĂȘt de ce stratagĂšme, mais les propos d’Alaia qu’elle m’avait rapportĂ©s semblaient indiquer Musmak et son groupe comme des suspects potentiels. EllĂ©bore Quand j’ai prĂ©venu la garde que j’avais dĂ©couvert un corps, ils m’ont tout de suite considĂ©rĂ©e comme coupable Ă  cause de mes blessures. Heureusement, les gens du quartier oĂč j’ai affrontĂ© Alaia ont tĂ©moignĂ© en ma faveur, et j’ai mĂȘme pu faire quelques recherches sur le lieu du crime. » Tu en as vraiment bavĂ© ce jour-là
 EllĂ©bore Apparemment, le disparu en question Ă©tait quelqu’un d’important pour elle. Je pense que c’était une admiratrice, plutĂŽt qu’une amante. La personne qu’elle recherchait Ă©tait une cĂ©lĂ©britĂ© locale, et elle ne connaissait que son surnom. Elle a laissĂ© pleins de notes oĂč elle compilait les raisons qui la poussait Ă  penser qu’il n’était pas mort. » LucĂ©ard Et tu comptes poursuivre cette piste ? Je veux dire, quoi qu’il arrive, ta cliente ne pourra pas savoir le fin mot de l’histoire
 » EllĂ©bore Je sais bien
 Et je n’aurai aucune prime. Mais ce n’est plus vraiment la question. » Je croisais les bras, curieux de connaĂźtre ses motivations. EllĂ©bore Si elle a Ă©tĂ© assassinĂ©e par le groupe de Musmak, c’est probablement Ă  cause de ce qu’elle savait. Si ça se trouve, mon intuition est fausse sur toute la ligne, mais si ce disparu peut nous mener Ă  dĂ©couvrir quelque chose sur eux, ça peut changer la donne. Imaginez qu’on puisse trouver oĂč ils se planquent grĂące Ă  ça. » Je me tournais vers LĂ©once qui montrait un air amusĂ©. LĂ©once DĂ©solĂ©, mais on sait dĂ©jĂ  oĂč ils se planquent. » EllĂ©bore fixait LĂ©once en silence, comme s’il venait de faire une blague. Mais aprĂšs avoir croisĂ© mon regard, elle finit par rĂ©aliser. EllĂ©bore V-vous n’ĂȘtes pas sĂ©rieux ?! » Sa stupĂ©faction fut accueillie par des rires triomphaux. LucĂ©ard Il dit vrai. Enfin, j’espĂšre
 » EllĂ©bore Mais alors, qu’est-ce que tu attends LucĂ©ard ?? Vu les faits reprochĂ©s Ă  ce groupe, il serait mĂȘme lĂ©gitime d’envoyer tout de suite l’armĂ©e royale ! Tu es sĂ»r de pouvoir en finir avec eux une bonne fois pour toute ! S’ils changent de base aprĂšs ça, il sera trop tard ! » LĂ©once hochait la tĂȘte en me dĂ©visageant. Nous avions dĂ©jĂ  eu cette discussion tous les deux, mais la façon dont EllĂ©bore prĂ©sentait les choses remettait en doute ma logique. LucĂ©ard Je sais tout ça, crois-moi. C’est vrai que ça m’arrange de ne pas user de mon statut de prince pour les combattre, parce que je considĂšre ça comme une affaire personnelle. Mais j’ai quand mĂȘme de bonnes raisons de penser qu’il faille attendre avant de tenter quoi que ce soit. » AprĂšs cette concession, mes deux amis Ă©taient tout ouĂŻe. LucĂ©ard PremiĂšrement, je ne sais pas en qui je peux avoir confiance. Tout laisse penser que Musmak, et certainement les autres empereurs, ont des relations dans la noblesse. Comme tu le sais, cela expliquerait Ă©normĂ©ment de choses. Mais il n’y a pas que ça. Je n’ai pas envie d’impliquer qui que ce soit dans cette affaire. MĂȘme les meilleurs mages de la Cour. Si on a pu obtenir la position de leur repaire, on peut aussi penser qu’ils ont assez confiance en leur capacitĂ© Ă  exterminer les intrus. » LĂ©once C’est un risque, c’est sĂ»r
 Mais on parle de la crĂšme de la crĂšme. Les combattants au service du roi n’ont aucune chance de se faire vaincre par des hors-la-loi, aussi rĂ©calcitrants soient-ils. » EllĂ©bore Je suis d’accord avec LĂ©once. Si on s’adresse aux bonnes personnes, ils pourront facilement s’introduire dans la base de Musmak et mettre tout son groupe hors d’état de nuire. » J’avais bien Ă©videmment dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  tout ça, et je comprenais qu’ils trouvent mon raisonnement Ă©trange, nĂ©anmoins
 LucĂ©ard Il y a encore autre chose
 » Le silence se fit dans la Cabalys. LucĂ©ard Je suis persuadĂ© qu’ils sont impliquĂ©s dans l’assassinat de ma mĂšre. Je suis persuadĂ© qu’elle Ă©tait au courant depuis bien longtemps de leurs agissements. Et jamais elle n’en a parlĂ© Ă  qui que ce soit. Ce n’est qu’une supposition, mais, si ma mĂšre avait une bonne raison de garder toute cette histoire pour elle, j’ai peut-ĂȘtre intĂ©rĂȘt Ă  en faire tout autant. » LĂ©once n’avait pas entendu cette explication lui non plus. Il faut dire que sur le coup, je n’avais pas su mettre de mots sur la raison qui m’avait poussĂ© Ă  prendre cette dĂ©cision. EllĂ©bore Je vois
 Ce n’est pas bĂȘte du tout
 » Nous Ă©tions tous les trois pensifs. EllĂ©bore Peut-ĂȘtre qu’il faudrait malgrĂ© tout agir au plus tĂŽt. Ils ont l’air de manigancer quelque chose depuis longtemps. S’ils n’ont pas encore atteint leur objectif, rien ne dit que cela va s’éterniser. » Si j’étais assez fort pour m’y rendre moi-mĂȘme, la question ne se poserait pas
 Mais je progresse si lentement
 Et pendant tout ce temps oĂč je stagne, eux continuent leurs incessantes tueries. LĂ©once C’est quoi cette grimace ? DĂ©tends-toi un peu, LucĂ©ard ! » Affirma t-il, lui mĂȘme Ă  moitiĂ© avachi sur son siĂšge, les mains derriĂšre la tĂȘte. LucĂ©ard Tu devrais peut-ĂȘtre te dĂ©tendre un peu moins, toi. » LĂ©once Je suis clairement moins au courant que vous deux, mais y a quand mĂȘme deux ou trois trucs qui me paraissent clairs. Voir ta famille, en apprendre davantage sur notre ennemi, et affĂ»ter tes compĂ©tences en allant je-ne-sais-oĂč, c’est la meilleure marche Ă  suivre. Ce n’est pas parce que c’est urgent qu’il faut se prĂ©cipiter. Tu n’as pas de raison de te mettre la rate au court-bouillon alors que tu es sur la bonne voie. » Je rĂȘve oĂč il vient de lire dans mes pensĂ©es ? Il croisa les jambes pour conclure son intervention. EllĂ©bore acquiesçait Ă©nergiquement de la tĂȘte. EllĂ©bore LĂ©once a rudement raison. Et puis, c’est super excitant comme voyage ! Je n’ai encore jamais vu la mer de ma vie ! » LĂ©once Il y a la mer lĂ -bas ?!!! » S’écria LĂ©once Ă  notre grande surprise. De lourds regards moqueurs s’abattaient Ă  prĂ©sent sur lui. LĂ©once Qu’est-ce qu’y a ?! » Le voir s’énerver nous amusa davantage. LucĂ©ard Quel genre de port est Port-VespĂšre Ă  ton avis, petit gĂ©nie ? » LĂ©once Oh, c’est bon, j’avais pas fait le rapprochement, pas la peine de me prendre de haut ! » EllĂ©bore tentait de calmer le fils du jardinier, ne devinant pas qu’il n’était pas rĂ©ellement Ă©nervĂ©. N’osant pas le railler plus que de mesure, de peur d’ĂȘtre trop familiĂšre, elle dĂ©cida de changer de sujet. EllĂ©bore Cette route me rappellera toujours notre premier voyage en carrosse tous les deux, LucĂ©ard. » À t’entendre, on dirait presque que ce souvenir n’est pas source de traumatisme. LucĂ©ard Par tous les deux, tu veux dire Dirgel, toi, et moi
 ? » Soupirai-je. Ma remarque l’avait faite rire, mais une ambiance lĂ©gĂšrement glauque venait de s’installer. EllĂ©bore Haha
 Oui
 Ce Dirgel, je ne suis pas prĂšs de l’oublier non plus. Je n’ai pas rencontrĂ© beaucoup de personnes plus terrifiantes que lui dans ma courte vie. » Je laissais tomber ma tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, curieux. LucĂ©ard Tu veux dire que tu as rencontrĂ© plus terrifiant ? » Alors qu’elle tentait d’accĂ©der Ă  sa mĂ©moire, elle se retrouva face Ă  un cul-de-sac. EllĂ©bore Euh
 » Voyant qu’elle n’arrivait pas Ă  faire ressurgir une certaine rĂ©miniscence, LĂ©once en profita pour rĂ©agir. LĂ©once Oh allez, vous faites pas prier, racontez-moi ! » LucĂ©ard Pour rĂ©sumer, un type extrĂȘmement patibulaire est rentrĂ© dans notre carrosse sans qu’on s’en rende compte et nous a posĂ© des devinettes, avant de disparaĂźtre dans la nature, en nous laissant encerclĂ©s par des bandits de grand chemin. » LĂ©once Ah ouais, rien que ça. Jamais entendu une histoire pareille. » EllĂ©bore Encore faut-il avoir l’occasion de la raconter. Si c’est arrivĂ© Ă  d’autres personnes, rien ne dit qu’ils s’en sont sortis aussi bien
 » Je soupirai encore. Des dĂ©tails que je croyais oubliĂ©s venaient de me revenir en tĂȘte. LucĂ©ard Heureusement, on peut espĂ©rer qu’un jour les voyages se feront par tĂ©lĂ©portation. » LĂ©once C’est possible ça ? » Je me frottais le menton. LucĂ©ard Il y a bien certaines personnes qui maĂźtrisent ce type de magie, donc pourquoi pas ? » EllĂ©bore riait discrĂštement, attirant notre attention. EllĂ©bore Ça doit ĂȘtre pratique quand mĂȘme. Plus encore que beaucoup d’autres magies. On raconte que le hĂ©ros de la lĂ©gende l’utilisait Ă  tort et Ă  travers pour toutes sortes de choses. » LĂ©once souriait en coin. LĂ©once Oui, enfin, ceux qui ont se pouvoir ont souvent des dĂ©boires avec la Justice. Il faut dire qu’ils peuvent s’introduire partout, et qu’ils ne peuvent ni ĂȘtre arrĂȘtĂ©s, ni incarcĂ©rĂ©s sans contre-magie. » LucĂ©ard Je remarque d’ailleurs qu’on entend beaucoup moins parler d’affaires de ce genre depuis quelques annĂ©es. Quoi qu’il en soit, ça dĂ©pend du type de magie employĂ©. Mais si les voyages par tĂ©lĂ©portation peuvent se faire, ce sera avec des portails, je pense. » EllĂ©bore C’est typiquement une magie hĂ©rĂ©ditaire, ça, non ? » LucĂ©ard Oui, et ça arrangerait pas mal de familles d’en faire tout un commerce. On pense qu’en utilisant des fibres de Thornecelia, on pourrait installer des portails durablement dans certains relais. » EllĂ©bore Si ça marchait, on pourrait faire le tour du royaume en un clin d’Ɠil ! » LĂ©once Pas sĂ»r que ce soit une bonne chose, ceci dit. Les choses sont peut-ĂȘtre mieux ainsi, non ? Si ça existait vraiment, ça tuerait pas mal de professions, et des personnes mal intentionnĂ©es pourraient en profiter. » EllĂ©bore Tu marques un point. Surtout que ce n’est pas sans risque non plus de traverser des portails de tĂ©lĂ©portation, enfin, je pense
 » LucĂ©ard Allez savoir. » LĂ©once Au moins, quand on est pauvre, on sait d’avance qu’on ne pourra pas quitter le comtĂ©. C’est une premiĂšre pour moi, d’ailleurs. » EllĂ©bore Ah, moi aussi ! Enfin, presque ! Mais sortir du duchĂ© de LucĂ©cie, c’est une vraie premiĂšre ! » LĂ©once Hmm, en vĂ©ritĂ©, y a une fois oĂč j’étais techniquement plus dans le duché  » EllĂ©bore C’est quand mĂȘme un privilĂšge de pouvoir aller aussi loin ! » LĂ©once Oui, c’est sĂ»r. Certains ne savent pas la chance qu’ils ont. » Mes deux compagnons de route me lançaient un regard profond. Pourquoi j’ai l’impression de passer pour le mĂ©chant d’un coup ? LucĂ©ard Vous allez passer votre premiĂšre nuit dans un relais alors ! » EllĂ©bore Oh oui, j’ai hĂąte ! » LĂ©once J’espĂšre qu’on fera quand mĂȘme d’autres petits arrĂȘts ! » EllĂ©bore Ah ! Rien que de penser que l’endroit oĂč on mangera ce midi est loin de tout ce que j’ai dĂ©jĂ  pu voir, c’est grisant ! » LĂ©once Tu l’as dit ! J’espĂšre qu’on pourra un peu se balader ! » EllĂ©bore Ce serait rudement bien ! » On dirait bien qu’une nouvelle amitiĂ© vient de naĂźtre. J’étais plutĂŽt satisfait de voir que ces deux-lĂ  s’entendaient bien. Et c’est sur cette note positive que commença ce long voyage. Nous partions tous les trois vers le Sud pour une aventure que l’on pourra au moins qualifier d’inoubliable.
Lamour que je te porte, je ne voulais pas le partager Mais toi la vie a deux tu n'pouvais pas l'envisager Je me sens meurtrie, je me sens trahie Pourtant j'aurais tout fait pour toi (x2) On s'est pas compris. Je te voulais oui, mais je n'te voulais que pour moi . Refrain (x1) : Faut que j'm'en aille, me r'tient pas je t 'en pris. alpha G artiste Graeme Allwright titre Il faut que je m'en aille les retrouvailles Le temps est loin de nos vingt ansDes coups de poings, des coups de sangMais qu’à c’la n’tienne c’est pas finiOn peut chanter quand le verre est bien rempliBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en ailleEt souviens-toi de cet Ă©tĂ©La premiĂšre fois qu’on s’est saoulĂ©Tu m’as ramenĂ© Ă  la maisonEn chantant, on marchait Ă  reculonsBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en ailleJe suis parti changer d’étoileSur un navire, j’ai mis la voilePour n’ĂȘtre plus qu’un Ă©trangerNe sachant plus trĂšs bien oĂč il allaitBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesJe m’ennuie pas, mais il faut que je m’en ailleJ’t’ai racontĂ© mon mariageA la mairie d’un p’tit villageJe rigolais dans mon plastronQuand le maire essayait d’prononcer mon nomBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en ailleJ’n’ai pas Ă©crit toutes ces annĂ©esEt toi aussi, t’es mariĂ©eT’as trois enfants Ă  faire mangerMais j’en ai cinq, si ça peut te consolerBuvons encore une derniĂšre foisA l’amitiĂ©, l’amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en aille
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Fautqu’il aille là-haut, faut qu’il aille Faut qu’il aille là-haut, faut qu’il aille.. (paroles de la chanson Faut Qu'il Aille – EWEN DELAHAYE FAVENNEC)

Harry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Rues de LondresAshton ParkerLĂ©gendeGryffondor Nature londonienneAshton Parker, le Dim 29 Avr - 2143 PV Ruth Yathowm LA accordĂ©C'Ă©tait une belle journĂ©e de fin avril, et bien qu'il ne faisait pas particuliĂšrement chaud, le soleil Ă©clairait les rues londoniennes. C'est pour cette raison qu'au milieu de l'aprĂšs-midi Ashton avait dĂ©cidĂ© qu'il Ă©tait temps pour lui d'aller faire une petite balade au parc avec les jumeaux. Cela avait posĂ© un peu plus de problĂšmes que prĂ©vu car Braeden avait dĂ©cidĂ© que c'Ă©tait le jour oĂč elle voulait rester Ă  l'intĂ©rieur. Le sang-mĂȘlĂ© avait encore du mal Ă  s'habituer au fait de devoir gĂ©rer des individus qui exprimaient leurs propres volontĂ©s et qui pouvaient parfois ĂȘtre trĂšs fermes sur leurs positions. Cependant, l'idĂ©e d'une potentielle gauffre ou autre cochonnerie alimentaire promise par son pĂšre rĂ©ussi Ă  convaincre la jeune sorciĂšre de qu'il se baladait dans les rues de Londres pour se rendre au square, Squirtle dans les bras et Braeden Ă  cĂŽtĂ© de lui, Parker se fit la rĂ©flexion qu'il Ă©tait vraiment devenu une personne beaucoup trop mature et responsable. Dire que quelques annĂ©es plus tĂŽt ses principales prĂ©occupations Ă©taient le prochain match de Quidditch ou les soucis d'entente chez les Mangemorts. Si ça continuait Ă  ce rythme-lĂ  l'ex-Gryffondor allait finir par avoir un travail au MinistĂšre et commencerait Ă  planifier des vacances en famille dans l'Est de la France. Ashton frissonna un instant Ă  cette fois arrivĂ©s Ă  l'entrĂ©e du square, il laissa les jumeaux courir vers les installations de jeux. Braeden n'Ă©tait pas arrivĂ©e aux balançoires depuis deux minutes qu'elle Ă©tait dĂ©jĂ  en train de tirer sur les cheveux d'une petite fille inconnue, c'Ă©tait bien la fille de son pĂšre ça ! C'est alors qu'Ashton remarqua une fille probablement d'une dizaine d'annĂ©es Ă  cĂŽtĂ© de lui. Elle ne semblait pas ĂȘtre entourĂ©e par qui que ce soit actuellement alors le sorcier se permit de lui adresser la T'es toute seule ? InvitĂ© Re Nature londonienneInvitĂ©, le Lun 30 Avr - 1800 AsclĂ©piusHop, retour case dĂ©part. Ou pas vraiment. Retour sur Londres. Apparemment, Judith avait besoin d’acheter un truc qu’y avait pas dans le village Ă  cĂŽtĂ© de chez nous, celui oĂč on se rend Ă  bicyclette. En mĂȘme temps, y a pas grand-chose dans ce village, Ă  part un Ă©tang et beaucoup de boue. Au moins c’est vert, c’est joli, mais ça aide pas beaucoup. Bref. Elle avait besoin d’un truc qu’on trouvait pas lĂ -bas. Et si on Ă©tait venu jusqu’ici, c’est probablement parce que c’était un truc sorcier. Donc, on s’était rendues sur le Chemin de Traverse. Mais moi j’ai pas pu y aller. Elle m’a dit que ça prendrait du temps alors au lieu de m’avoir dans les pattes, elle m’a laissĂ©e avec un jus de kiwi au Chaudron Baveur. Un jus de kiwi ? Vraiment ? Bonjour l’établissement sorcier. Mais bon, c’était pas mauvais, bien qu’un peu acide. Mais rapidement, j’eu fini le jus, alors je suis partie en quĂȘte des toilettes. J’ai croisĂ©e une espĂšce de plante bizarre. Enfin, j’ai faillis lui marcher dessus plutĂŽt, mais un grand bouclĂ© Ă  l’air affolĂ© m’a retenu avant. Apparemment, la plante, c’était GĂ©rard. Ah. C’était un peu pourri comme nom, mais j’ai rien osĂ© dire, parce qu’il m’a montrĂ© la direction des toilettes, et c’était plutĂŽt gentil de sa part. Sauf qu’aprĂšs ce petit passage, bah j’avais plus rien Ă  faire. Je songeais Ă  commander un autre jus de kiwi avant de me dire que finalement, bah j’aimerais bien aller visiter le Chemin moi, mĂȘme si j’étais toute seule, c’est pas grave, je saurais me repĂ©rer ! Ça, c’était avant de me tromper de sortie et de me retrouver Ă  Londres. Oui, je sais que le Chemin de Traverse est Ă  Londres mais pas vraiment. LĂ  c’est Londres-Londres. Le vrai Londres. Pas celui avec la magie. Sauf si celui avec la magie est le vrai ? Sauf si en fait la magie est partout ? Je me sentais un peu dĂ©passĂ©e, alors j’ai fait une balade. Et comme je connaissais pas le vrai Londres parce que j’y avais jamais mis les pieds, bah je me suis perdue. Dommage. J’ai essayĂ©e de revenir sur mes pas, mais c’était pas trĂšs concluant, alors je me suis arrĂȘtĂ©e pour analyser mon environnement. Non, c’était pas pour bouder. Et voilĂ  comment j’ai fait la connaissance d’un autre type bizarre qui apparemment Ă©tait le rĂ©fĂ©rentiel de deux enfants mĂąle et femelle. Mais ça va. Des gens bizarres, y en a pleins, c’était peut-ĂȘtre un gentil, vu que les enfants qui l’accompagnent ont pas l’air d’ĂȘtre en danger. Ils ont l’air moins perdus que moi, c’est dĂ©jĂ  ça. - Ouais. Parce que c’était vrai. Je pensais traverser le Chemin mais c’est pas le bon, alors je suis lĂ . Toi aussi t’es perdu ? C’est tes enfants ? Vous vous appelez comment ? Moi c’est Ruth ! » Et avec ça, sourire ! Parce que c’est plus facile pour communiquer. Ashton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re Nature londonienneAshton Parker, le Lun 30 Avr - 2104 Bon, apparemment la fillette Ă©tait bel et bien paumĂ©e puisqu'elle lui confirma qu'elle Ă©tait toute seule. Et Ă  mois qu'Ashton ait complĂštement perdu l'habitude d'estimer l'Ăąge des gens il lui semblait bien qu'elle Ă©tait trop jeune pour se balader toute seule dans Londres comme ça. OĂč alors de nos jours Ă  dix ans c'Ă©tait considĂ©rĂ© comme normal de prendre son indĂ©pendance aussi tĂŽt ? C'Ă©tait difficile de suivre les jeunes gĂ©nĂ©rations, mais lui-mĂȘme Ă©tait presque certain qu'Ă  cet Ăąge lĂ  il collait toujours sa mĂšre ou sa grande plus elle paraissait ne pas manquer d'Ă©nergie la petite. C'est pas qu'aprĂšs la simple question que lui avait posĂ© l'ex-Gryffondor elle commençait lui poser plein de questions. A la base lui tout ce qu'il voulait c'Ă©tait de faire une action sympa en la ramenant Ă  ses parents si elle les avait perdu mais lĂ  l'inconnue commençait Ă  lui parler de ses enfants, Ă  lui demander son nom et tout le bordel. Elle avait parlĂ© d'un Chemin mais Parker n'Ă©tait pas bien certain de s'il s'agissait du Chemin de Traverse ou bien d'un chemin normal. C'Ă©tait le problĂšme dans cette zone de Londres oĂč l'on trouvait Ă  peu prĂšs autant de sorciers que de moldus, impossible de savoir si on tombait sur l'un ou sur l'autre. Enfin, la fille lui donna tout de mĂȘme son nom, ça serait plus simple pour le narrateur de la dĂ©signer par la suite comme Euh, non je suis pas perdu j'habite pas trĂšs loin. Moi c'est Ashton, se prĂ©senta-t-il. Et lĂ  c'est mes pointa du doigt Squirtle qui dessinait un truc probablement moche dans le sable Ă  l'aide d'un bĂąton, puis Braeden qui venait de voler une pelle Ă  un petit garçon. Le sorcier se retourna ensuite vers Ruth, toujours Ă  cĂŽtĂ© de lui et qui le regardait avec un grand sourire. C'Ă©tait beau de la voir s'engager dans la vie aussi joyeuse, peut-ĂȘtre qu'elle pourrait en reparler une fois qu'elle aura eu ses ASPICs, elle risquait d'ĂȘtre nettement moins enthousiaste. - Du coup tu habites pas loin d'ici ? Y a pas d'adultes avec toi ?Il demandait pour ĂȘtre sĂ»r parce que ça lui semblait tout de monde un peu louche qu'elle puisse se balader comme ça sans accompagnement. InvitĂ© Re Nature londonienneInvitĂ©, le Mar 1 Mai - 216 C’était bien ses enfants ! J’m’en doutais un peu. Quoique pas trop. Enfin, si, je les avais un peu vu arriver ensemble, quoi. Ça permettait de faire des dĂ©ductions. Soit c’était un de ces types dont on nous dit qu’il faut pas s’approcher, soit c’était un parent rĂ©fĂ©rentiel. Et vu comment il en parle, bah c’est un parent rĂ©fĂ©rentiel. Je fais un coucou » de la main Ă  sa fille et son fils. Ils ont l’air de bien s’amuser. Je me demande si je pourrais pas en profiter aussi pour jouer un peu. Mais Ashton m’a l’air un peu contrariĂ©. Moi aussi, remarque. Faut pas oublier que j’entre dĂ©sormais dans la catĂ©gorie enfant perdu ». AprĂšs celle d’orpheline, me manque plus qu’à Rencontrer Peter Pan pour complĂ©ter le tableau
 A moins
 A moins que ça ne soit dĂ©jĂ  le cas ! J’ouvre de grands yeux, tout exorbitĂ©s en dĂ©visageant mon interlocuteur, Ashton, le papa des deux enfants. Peter Pan c’est pas un papa, pas vrai ? Il kidnappe plutĂŽt des enfants. Les garçons perdus. Bon, moi, je suis pas un garçon alors ça devrait aller. J’espĂšre. MĂȘme si on est jamais trop sĂ»r. - Dis, t’es pas Peter Pan au moins ? » Fallait qu’il rĂ©ponde, c’était trĂšs important. En attendant, bah
 Fallait moi aussi que je rĂ©ponde. Depuis quand on jouait au tennis ? Je me grattais lĂ©gĂšrement la tĂȘte. Un peu gĂȘnĂ©e, sans trop savoir pourquoi. Peut-ĂȘtre parce que je suis perdue. Je l’aime bien cette excuse je crois que je vais l’utiliser plus souvent Ă  partir de maintenant ! - Parce que j’ai pas envie de plus pouvoir rentrer chez moi. Mais je sais plus si j’ai encore vraiment un chez-moi. J’essaye d’expliquer avec des mots simples sans avoir tout Ă  expliquer, mais comme c’est compliquĂ©, je change de sujet. J’étais avec Judith, parce qu’elle devait faire le plein d’herbes sur le Chemin, mais elle m’a laissĂ©e au Chaudron Baveur avec un jus de kiwi. Sauf qu’aprĂšs, j’ai eu envie d’aller aux toilettes, mais lĂ  j’ai rencontrĂ©e GĂ©rard ! Heureusement, y a l’épouvantail avec les bouclettes qu’est venu me chercher et tout allait bien. Mais je savais pas quoi faire et je voulais plus de jus de kiwi alors j’ai pensĂ©e rejoindre Judith ! Mais, du coup, et
. Euh
 Bah
 Oui, voilĂ  ! Mais j’ai pas pris la bonne sortie parce que je crois qu’on est pas lĂ  oĂč ils vendent les trucs pour la magie, mĂȘme si j’y connais pas encore grand-chose et
 Je m’arrĂȘte, brusquement, les mains sur la bouche. Mftu mfagie heinghf ?? » Ouais, jugez pas, c’est pas pratique de parler avec les mains plaquĂ©es devant la bouche pour Ă©viter de dire une bĂȘtise. Comme rĂ©vĂ©ler l’existence de la magie au monde Ă  quelqu’un qui probablement ne savait mĂȘme pas ce que c’était. Apparemment, c’était un sujet trĂšs grave, et j’avais pas vraiment envie d’avoir des problĂšmes alors que je n’étais pas encore allĂ©e Ă  Poudlard ! Ashton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re Nature londonienneAshton Parker, le Mar 1 Mai - 1522 - Dis, t’es pas Peter Pan au moins ?C'Ă©tait quoi cette question ? Est-ce qu'il avait une tĂȘte de Peter Pan lui ? Il se souvenait vaguement que sa grand-mĂšre lui avait racontĂ© cette histoire moldue quand il Ă©tait petit. Ça parlait d'un mec qui grandissait pas et qui kidnappait des enfants pour vivre avec lui sur une Ăźle. Sur le coup Ashton avait trouvĂ© ça plutĂŽt sympa comme histoire mais en y rĂ©flĂ©chissant un peu plus tard il s'Ă©tait rendu compte que ce n'Ă©tait peut-ĂȘtre pas le mode de vie idĂ©al. Si la petite avait peur qu'il l'a kidnappe elle s'inquiĂ©tait pour rien, il avait dĂ©jĂ  deux gosses Ă  s'occuper et il allait certainement pas s'en rajouter une troisiĂšme sur les Non je suis pas Peter Pan t'inquiĂšte pas, lui se lança alors dans tout un tas d'explications trĂšs confuses et pas forcĂ©ment bien cohĂ©rentes dans lesquelles intervenaient des personnes complĂštement inconnues. Judith ? GĂ©rard ? C'Ă©tait peut-ĂȘtre les parents ou accompagnateurs de la fillette. Lorsqu'elle mentionna le nom du Chaudron Baveur, Parker eu la confirmation que sa jeune interlocutrice Ă©tait bel et bien une petite sorciĂšre mĂȘme si elle s'avĂ©ra ĂȘtre un peu boulette sur les bords apparemment. De ce qu'avait compris le sang-mĂȘlĂ©, elle devait retrouver sa Judith sur le Chemin de Traverse mais elle Ă©tait apparemment sortit du cĂŽtĂ© moldu du Chaudron Baveur et s'Ă©tait retrouvĂ©e lĂ . Bon au moins ils Ă©taient pas trĂšs loin, le bar se trouvait Ă  seulement quelques pĂątĂ©s de maisons. Par contre pour ce qui Ă©tait du rĂŽle de l'Ă©pouvantail Ă  bouclettes Ashton avait toujours un peu de mal Ă  le replacer dans l' alors que Ruth parut se rendre compte qu'elle venait de parler sans pression de la magie Ă  un potentiel moldu. MĂȘme si au vu de son jeune Ăąge le mĂ©tamorphomage doutait qu'un quelconque adulte moldu l'aurait crue, elle avait l'air d'ĂȘtre soudainement trĂšs embĂȘtĂ©e d'avoir prononcĂ© le mot en M non pas marmite et essayait tant bien que mal de se rattraper en bafouillant. Bien qu'Ashton trouvait sa rĂ©action plutĂŽt drĂŽle il allait bien devoir la rassurer avant que la petite ne s'Ă©touffe toute seule. Le sorcier vĂ©rifia rapidement que personne autour d'eux ne les regardait puis tendit la main en direction d'une brindille au sol qui s'Ă©leva dans les airs pour arriver jusqu'Ă  lui. La paume tournĂ©e vers le ciel, il fit flotter la brindille dans le vide pendant quelques instants avant de la laisser retomber puis termina son petit tour de magie par un clin d’Ɠil Ă  J'allais proposer des gauffres Ă  mes jumeaux, t'en veux une ? demanda-t-il en s'avançant dans le parc. Et comme ça aprĂšs on pourra retourner vers le Chaudron Baveur pour essayer de retrouver, euh, Judith. InvitĂ© Re Nature londonienneInvitĂ©, le Jeu 24 Mai - 1649 Je poussais un gros soupire un peu comme celui qu’on fait pour les anniversaires. Une bonne grosse boule de souffle qui quitte ma gorge un peu coincĂ©e c’est que j’ai commencĂ©e Ă  avoir peur ! J’avais pas ça, avant, au moment de rencontrer des gens. Mais faut dire, tout est complĂštement diffĂ©rent ici. Le climat ? Au moins, l’autre, c’était pas Peter Pan je risquais pas de me retrouver coincĂ©e Ă  Neverland, ou dĂ©vorĂ©e par des sirĂšnes. MĂȘme si la perspective de devenir pirate Ă©tait attrayante. Peut-ĂȘtre pour une prochaine fois. Et le fait que j’arrive de nouveau Ă  respirer sans bafouiller venait du fait que j’avais pas laissĂ© Ă©chapper peut-ĂȘtre l’un des secrets les plus important que j’ai eu Ă  garder pour moi jusqu’à maintenant. Et c’est trĂšs compliquĂ©, parce que
 LĂ , j’ai l’impression que c’est un secret qui ne concerne pas juste deux personnes, deux amis, mais plutĂŽt l’ensemble de la collectivitĂ© sorciĂšre. J’ai jamais eu de responsabilitĂ© aussi lourde avant, et ça arrange pas mon sentiment de perdition. En plus d’ĂȘtre vĂ©ritablement perdue, pour le coup, pas seulement dans ma tĂȘte. Mais finalement, j’oublie un peu tout ça en voyant mon nouvel ami parce que j’ai dĂ©cidĂ© qu’à partir de maintenant, on serait amis, faire de la magie comme le monsieur qui vend des baguettes ! Il en fait sans baguettes ! Tout seul ! Juste avec sa main, ses doigts et je sais pas, les atomes ? La Magie ? Mais ça marche comment tout ça d’abord ?! Je reste avec mes grands yeux Ă©carquillĂ©s, la bouche en o ». J’ai bien envie qu’il recommence, mais je sais pas si ça serait trĂšs polie de ma part d’insister. Surtout qu’on se trouve en territoire qu’est pas celui oĂč on devrait ĂȘtre, si j’ai bien tout compris. - Mais c’est gĂ©nial ! Tu fais ça comment ? » Oui, je suis un peu plus spontanĂ©e que rĂ©flĂ©chie. Mais, grosse journĂ©e, on pardonne. Surtout qu’une nouvelle info trĂšs intĂ©ressante a Ă©tĂ© captĂ©e par mes canaux auditifs et cette info-lĂ , j’étais pas prĂȘte de la laisser passer ! - Des gaufres ? Oh oui ! Et je me mets Ă  sautiller d’enthousiasme pour suivre le pas, parce qu’il a quand mĂȘme plus de jambes que moi. Merci, merci ! Mais c’est pas pour empoisonner hein ? Ah, non, t’es pas Peter Pan, pis, je te fais confiance ! » Donc, il avait intĂ©rĂȘt Ă  en ĂȘtre digne. Mais ça partait plutĂŽt bien, vu qu’il allait m’offrir Ă  manger. Ashton ParkerLĂ©gendeGryffondor Re Nature londonienneAshton Parker, le Ven 8 Juin - 1525 De maniĂšre gĂ©nĂ©rale Ashton avait tendance Ă  ne pas trop apprĂ©cier les enfants mais il devait bien admettre que celle-lĂ  il commençait Ă  la tolĂ©rer Ă  peu prĂšs. Au dĂ©but il avait eu peur qu'elle devienne un petit pot de colle dont il ne pourrait pas se dĂ©barrasser mais en fait ça allait. Le sorcier n'Ă©tait pas du genre Ă  avoir besoin qu'on l'applaudisse Ă  chaque fois qu'il accomplissait quelque chose, il avait suffisamment confiance en lui pour que ça ne soit pas nĂ©cessaire, mais de temps Ă  autre cela faisait tout de mĂȘme plaisir de voir quelqu'un aussi enthousiaste devant ce qu'il effet, aprĂšs son petit tour de magie avec la brindille, Ruth ouvrit de grands yeux de surprise avec l'expression qui allait avec. C'Ă©tait limite si elle n'allait pas se mettre Ă  sautiller sur place d'excitation, alors qu'il ne s'agissait pourtant que d'une simple brindille qui flottait dans les airs au-dessus de sa Ça vient avec de l'entraĂźnement, et en gĂ©nĂ©ral c'est plus facile pour la plupart des gens si tu utilises une baguette, rĂ©pondit-il avec un clin d’ ensuite la question des gaufres. LĂ  encore, la jeune fille parut trĂšs enthousiaste suite Ă  sa proposition, puis hĂ©sita en se demandant si elles Ă©taient empoisonnĂ©es. Lançant un regard rapide Ă  l'espĂšce de camionnette dans laquelle se trouvait le vendeur de gaufres, crĂȘpes et autres trucs sucrĂ©es trempĂ©s dans du gras, Ashton haussa les Ă©paules en se disant que c'Ă©tait probablement une forme d'empoisonnement. Mais bon l'important c'Ă©tait de faire plaisir aux gosses non ?- Je pense pas que ce soit empoisonnĂ© non, allez vient on va aller en acheter !S'avançant alors dans le parc en vĂ©rifiant rapidement que Ruth le suivait, Parker attrapa Braeden par le bras avant qu'elle ne tue une autre fillette Ă  coups de pelle et fit signe Ă  Squirtle de venir vers le stand de gaufres. InvitĂ© Re Nature londonienneInvitĂ©, le Jeu 5 Juil - 1930 Il semblait pĂ©dagogue le monsieur. Ou, du moins, habituĂ© aux enfants. Genre, il m’a pas envoyĂ© boulĂ©, mĂȘme qu’il s’est targuĂ© de me faire une prestation de magie ! De sa magie ! Magie unique d’ailleurs, puisqu’il y arrivait sans baguette ! Je ne pouvais pas contenir mon enthousiasme, mais tant pis. Fallait bien que j’intĂšgre les informations, il semblait y en avoir constamment, tout le temps, Ă  tout instant dans ce monde ! Ça faisait tourner la tĂȘte ! On n’était pas plus que cette petite brindille, finalement. Avec quelqu’un qui fait tourner tous les engrenages derriĂšre ? Mouais, pas sĂ»re. - Supeeeer ! » J’aimais beaucoup ma baguette, mais plus parce que je la trouvais jolie que par rĂ©elle utilitĂ©, en fait. J’avais pas trop eu l’occasion de l’utiliser, faut dire. J’y comprenais pas encore beaucoup, Ă  tout ça. Mais je m’adapte vite ! Ça semble particuliĂšrement important dans un monde qui semble bouger constamment. Etrange, pourtant, j’ai l’impression que ça stagne quand mĂȘme. On voit pas trop les courants. Mais pour le moment, j’acquiesce et je fais un grand sourire au monsieur, avant de le suivre jusqu’au camion de gaufres. Il a ses enfants avec lui, et je demande sur le trajet Ă  sa fille si on pourra creuser jusqu’au centre de la terre avec sa pelle. Elle semble enthousiaste, de ce que je peux en voir, et finalement, je suis plutĂŽt contente de m’ĂȘtre perdue, aujourd’hui. J’espĂšre simplement que le monsieur me ramĂšnera au Chaudron-qui-bave, tout de mĂȘme. Ça serait ballot que Judith s’inquiĂšte alors qu’on m’a pas enlevĂ© pour Neverland. Pour une fois que je ne fais pas de bĂȘtises non plus
______________HRPGFin du RP ! Rikka M. BennettPersonnel de Poudlard Re Nature londonienneRikka M. Bennett, le Ven 10 AoĂ» - 2039 Moral Ă  zĂ©ro~ 12 AzaĂ«l Peverell ~/!\ Attention /!\Contenu sensible abus d'alcool / agression sexuelleElle ne savait pas comment elle en Ă©tait arrivĂ©e lĂ . L'esprit embrumĂ©, incapable d'aligner deux pensĂ©es cohĂ©rentes, Rikka errait dans les rues de Londres, dĂ©sertes en cette heure tardive. Quelle heure Ă©tait-il exactement, la blonde n'aurait mĂȘme pas su le deviner. Tout ce qu'elle savait, c'Ă©tait qu'elle Ă©tait dans la capitale et qu'il Ă©tait tard, trĂšs tard. Elle n'avait pas prĂ©vu ça. Ni mĂȘme d'ĂȘtre incapable de mettre un pied devant l'autre sans trĂ©bucher et manquer de se vautrer. Elle savait aussi qu'elle Ă©tait dans un Ă©tat pitoyable mais cela ne l’émouvait mĂȘme pas plus que ça. Pourquoi aurait-elle des remords d'avoir bu ? Pourquoi n'aurait-elle pas pu boire ? Elle Ă©tait une personne comme une autre, avec des envies et des sentiments. Elle avait le droit de faire ce qu'elle d'elle, les immeubles semblaient de grandes colonnes sombres, allĂ©es infinies vers l'inconnu. Les pas de la jeune femme la menaient elle ne savait oĂč, foulant les pavĂ©s avec lourdeur. La blonde Ă©tait fatiguĂ©e. Comme si un Ă©norme poids lui pesait sur les Ă©paules, de plus en plus, l'empĂȘchant d'avancer. Le dos courbĂ©, Rikka avançait. Elle entra dans un petit parc public qui semblait dĂ©sert, mais elle se fichait qu'il y ait quelqu'un ou non. Elle avait juste envie de s'asseoir. Ce qu'elle fit, ou plutĂŽt elle s'affala sur le sol, Ă  genoux, Ă  cĂŽtĂ© d'un banc. La bouteille qu'elle tenait Ă  la main tinta en touchant le sol mais ne se brisa pas. La blonde la regarda, le regard vide, et but une nouvelle gorgĂ©e. Le liquide lui brĂ»la la gorge mais elle n'en avait Gryffondor renifla et se frotta la bouche avec sa manche, avant de prendre appui sur l'assise du banc, la tĂȘte dans sa main. Ses cheveux attachĂ©s en queue de cheval devaient ĂȘtre Ă©bouriffĂ©s Ă  l'heure qu'il Ă©tait et son maquillage Ă©tait brouillĂ©. Elle se souvenait avoir pleurĂ© dans ce bar moldu, avant de sortir et de se balader dans les quartiers de Londres. A l'origine, la jeune femme Ă©tait venue pour la journĂ©e Ă  la BibliothĂšque afin de continuer Ă  travailler. A la fin, elle s'Ă©tait promenĂ©e dans les boutiques moldues, l'esprit lĂ©ger car elle arrivait au bout de son projet d'Ă©criture. Seulement, Ă  travers la foule, elle l'avait vu. LUI. Mark. Ce porc. La carapace que Rikka s'Ă©tait forgĂ©e aprĂšs l'incident, trois ans plus tĂŽt, se craquela immĂ©diatement, manquant de se briser ne l'avait pas vue, elle, heureusement. La jeune femme s'Ă©tait rĂ©fugiĂ©e dans ce bar, Ă  proximitĂ©, et avait pris un verre de whisky pour se dĂ©tendre. Cependant, ce verre n'avait pas fait effet et une foule de souvenirs lui Ă©tait revenue en mĂ©moire. Elle avait alors pris un second verre, puis un troisiĂšme. A la longue, elle avait arrĂȘtĂ© de compter. Le barman, un homme, avait Ă©tĂ© gentil avec elle, voyant que la consommatrice Ă©tait trĂšs mal. Il n'avait pas posĂ© de questions, se contentant de la servir quand elle le demandait, tant qu'elle pouvait payer. Au bout de quelques heures, comme elle ne bougeait pas, le barman Ă©tait venu la voir en lui demandant si ça allait. Erreur. La barriĂšre de Rikka s'Ă©tait brisĂ©e et elle avait pleurĂ©. Il l'avait laissĂ©e et lorsqu'il Ă©tait revenu, elle avait demandĂ© Ă  avoir une bouteille de whisky puis Ă©tait blonde avait dĂ©ambulĂ© dans la rue, tandis que la nuit Ă©tait tombĂ©e et que tout semblait dĂ©sert. Elle Ă©tait seule au monde. Seule avec ses pensĂ©es obscures et sa bouteille presque vide. L'alcool coulait dans ses veines, lui retirant toute inhibition et lui rappelant cette fameuse nuit oĂč tout avait basculĂ©. Rikka s'entoura de ses bras et se recroquevilla contre le banc, des nouveaux sanglots s'Ă©chappant de sa gorge. POURQUOI ELLE ?DerniĂšre Ă©dition par Rikka M. Bennett le Sam 11 AoĂ» - 907, Ă©ditĂ© 1 fois AzaĂ«l PeverellModĂ©rationSerpentard Re Nature londonienneAzaĂ«l Peverell, le Ven 10 AoĂ» - 2204 T'es claquĂ©. Ta journĂ©e de boulot a Ă©tĂ© Ă©puisante. Et t'as carrĂ©ment l'impression que le peu de pauses que tu t'es octroyĂ©es Ă©taient bien trop courtes. Mais t'es conscient de t'imposer toi-mĂȘme ce rythme effrĂ©nĂ©. Jamais Elly ne te forcerait Ă  aller au-delĂ  de tes forces si tu ne t'en sentais pas capable. Tu ne penses plus qu'Ă  ça en ce moment. Tu t'obliges Ă  suivre un entraĂźnement physique et magique rigoureux. Pendant des annĂ©es et des annĂ©es, tu ne pensais qu'Ă  te venger, Ă  devenir plus fort, Ă  ĂȘtre plus puissant. Mais Ă  part t'apitoyer sur ton sort, tu ne faisais pas grand chose pour y remĂ©dier, tu dois bien l' derniers mois Ă  l'Ă©cart de tout t'ont permis de te recentrer sur l'important, et surtout, d'accepter ton passĂ© pour enfin commencer Ă  avancer. Le fait d'avoir rĂ©ussi Ă  devenir Animagus t'a montrĂ© que tu es capable de bien des choses pour peur que tu t'en donnes la peine. T'as repris un peu confiance en toi. Et t'as dĂ©cidĂ© de pas lĂącher, de rester sur une pente positive, au maximum. Et l'entraĂźnement te permet de dĂ©penser ton Ă©nergie dans autre chose que des conneries. Pourtant, t'es toujours loin d'ĂȘtre le dernier pour prĂ©voir les pires coups du monde avec Arty. Mais c'est tout simplement l'adrĂ©naline provoquĂ©e par le faire de faire quelque chose d'interdit. Rien Ă  voir avec tes pulsions destructrices d' pote les a encore lui. C'est mĂȘme de pire en pire. Et mĂȘme si t'as appris Ă  mieux gĂ©rer ta colĂšre, tu restes quand mĂȘme loin d'ĂȘtre un modĂšle dans le domaine. Disons que ta patience a des limites, et qu'elles sont trĂšs rapidement atteintes. Et ce soir, tu ne te sens pas d'attaque pour gĂ©rer un Arty surexcitĂ© parce qu'il a Ă©tĂ© forcĂ© de passer sa journĂ©e dans un bureau sans se dĂ©penser. Alors tu traĂźnes les rues de la capitale, sans te presser. Tu les connais par coeur pour les avoir foulĂ©es des journĂ©es et des nuits entiĂšres alors que t'avais Ă  peine quinze ans. Les quartiers riches de la ville n'ont aucun secret pour toi Ă  force des les avoir observĂ©s en espĂ©rant y faire un jour le plus grand casse londonien de la dĂ©cennie. Mais tu finissais toujours par te contenter des petits larcins les plus faciles et les moins risquĂ©s. Le seul gros coup rĂ©ellement planifiĂ© avait fini par ĂȘtre annulĂ© par ta quartiers pauvres et malfamĂ©s, tu les connais aussi. Mieux mĂȘme. Parce que c'est ceux qui t'ont accueilli, avec leur violence, leur illĂ©galitĂ©, leur bienveillance, leur partage et leur loyautĂ©. Un monde dans lequel chacun Ă  sa place, la connaĂźt et la respecte sous peine de reprĂ©sailles. Un monde qui te paraĂźt bien plus facile Ă  comprendre que celui des hautes sphĂšres sorciĂšres dans lesquelles tu te retrouves Ă  faire de la figuration dans un costume. D'ailleurs, souvent, Ă  part les vĂȘtements, tu ne fais aucun effort pour avoir l'air Ă  ta place dans de telles cĂ©rĂ©monies. Tu prĂ©fĂšres rester toi-mĂȘme en toutes circonstances, peu importe le regard des autres. Ce soir, tes pas t'ont menĂ© dans un parc, comme il y en a des tas dans la capitale. Tu avances en profitant du lĂ©ger souffle du vent, totalement plongĂ© dans tes pensĂ©es. Et tu t'en retrouves sorti par un son, un peu Ă©touffĂ©, provenant de plus loin. Tu continues ta balade sans te presser davantage. Et tu vois une masse sombre, affalĂ©e contre un banc. Tu t'approches de la jeune femme qui empeste l'alcool et semble totalement au fond du gouffre. Tu hausses un sourcil. T'as pas pour habitude de t'occuper des autres. Mais tu te revois, dans des Ă©tats semblables, simplement quelques mois auparavant. Et tu te sens un peu obligĂ© de la Reste pas lĂ , ils vont pas tarder Ă  fermer le parc et si tu bouges pas ils sont capables d'appeler les connais. Tu t'es dĂ©jĂ  fait avoir plus d'un coup. Quand tu prĂ©fĂ©rais encore dormir en pleine rue, Ă  la belle Ă©toile, que de rentrer chez ta tante. Mais ça, par contre, t'as l'impression que c'Ă©tait il y a une Ă©ternitĂ©. Heureusement que tu t'es dĂ©barrassĂ© de cette vieille bique. Rikka M. BennettPersonnel de Poudlard Re Nature londonienneRikka M. Bennett, le Sam 11 AoĂ» - 1315 Moral Ă  zĂ©ro~ 12 AzaĂ«l Peverell ~/!\ Attention /!\Contenu sensible abus d'alcool / agression sexuelle Pourquoi moi... Pourquoi... » murmurait Rikka en boucle dans ses sanglots. Une question mille fois rĂ©pĂ©tĂ©e dans les jours qui avaient suivi son viol. Elle n'avait pas trouvĂ© de rĂ©ponse. Personne n'aurait pu. C'Ă©tait ainsi que la vie Ă©tait faite. Alors la jeune femme s'Ă©tait rĂ©fugiĂ©e derriĂšre un Ă©crin de verre, voulant laisser cette histoire derriĂšre elle. Ça avait Ă©tĂ© difficile au dĂ©but mais plus les mois passaient, plus elle avait l'impression d'avoir fait un pas en avant. Son Ă©loignement en Australie et ses quelques voyages y Ă©taient pour quelque chose. Rien lĂ -bas ne lui rappelait Mark et cette fameuse nuit. Elle s'Ă©tait acharnĂ©e dans son travail pendant trois longues annĂ©es pour devenir plus forte. Elle Ă©tait rentrĂ©e au pays, certaine de pouvoir faire face. La jeune femme y Ă©tait parvenue un temps, se plongeant dans son projet d'Ă©criture avec passion. Mais depuis son retour, elle avait eu plusieurs occasions de repenser Ă  ce qui lui Ă©tait arrivĂ©, notamment ce soir Ă  Cannes oĂč le jeune Matt s'apprĂȘtait Ă  commettre l'irrĂ©parable. Rikka lui avait parlĂ© et en Ă©tait venue naturellement Ă  Ă©voquer son agression, pour lui montrer que la vie n'Ă©tait pas rose pour personne. Y mettre un terme n'Ă©tait pas une solution ; c'Ă©tait bien trop facile et admettre sa lĂąchetĂ©. Il fallait continuer Ă  avancer en devenant plus fort. C'Ă©tait ce genre d'Ă©preuve qui le permettait. Sauf qu'Ă  l'heure actuelle, la blonde ne se sentait pas forte du tout. PlutĂŽt faible et petite, insignifiante. Un grain de sable au milieu de l'ocĂ©an, ballottĂ© par les bras s'entourant le torse et les genoux plaquĂ©s contre elle, la sorciĂšre sanglotait toujours, comme si en explosant, son Ă©crin avait libĂ©rĂ© la puissance d'un tsunami. Comme si toutes les larmes qu'elle avait retenues pendant trois ans se dĂ©versaient maintenant. MĂȘme si elle se sentait mal en cet instant, pleurer lui faisait du bien. Le poids qui pesait diminuait, la pression relĂąchĂ©e la libĂ©rant. Elle ne s'en rendait pas encore compte. Elle ne se rendait compte de rien, pas mĂȘme de cette silhouette qui avançait dans le parc tranquillement. La tĂȘte baissĂ©e, prostrĂ©e, seule comptait sa peine qui se dĂ©versait en torrents, mouillant son pantalon et creusant des sillons noirs sur ses joues.― Reste pas lĂ , ils vont pas tarder Ă  fermer le parc et si tu bouges pas ils sont capables d'appeler les voix qui venait de s'Ă©lever semblait provenir de loin. En rĂ©alitĂ©, elle Ă©tait toute proche mais Rikka avait les oreilles qui bourdonnaient et l'alcool ne l'aidait pas Ă  y percevoir clair. C'Ă©tait comme entendre Ă  travers l'eau. Alors, elle avait mĂȘme l'impression d'avoir imaginĂ© la voix. Devenais-je folle ? finit-elle par se demander en son for intĂ©rieur sobre. Reniflant, la jeune femme releva la tĂȘte, ce qui lui provoqua le tournis. Elle gĂ©mit et mit du temps Ă  focaliser son regard. LĂ  se tenait une silhouette. Et sous la lumiĂšre des lampadaires, elle se dĂ©coupait nettement comme Ă©tait masculine. Le mĂ©canisme de dĂ©fense que la blonde avait mis en place vis-Ă -vis des hommes fut exacerbĂ© par le whisky et tous ses poils se hĂ©rissĂšrent d'horreur. ― M-Mark... ? balbutia-t-telle. Elle avait du mal Ă  voir. Mais oui, elle croyait le reconnaĂźtre. Son subconscient avait besoin que ce soit lui. Va-t'en sal**d ! cria-t-elle bond, Rikka se releva en titubant. Ce qui ne l'empĂȘcha pas de se jeter sur l'homme innocent, sa bouteille retombant Ă  cĂŽtĂ© du banc, le faisant tomber vers l'arriĂšre. Toute inhibition Ă©tait en effet envolĂ©e. Jamais la jeune femme n'aurait fait ce genre de choses en temps normal. Cependant, l'alcool l'avait bien amochĂ©e. Va-t'en ! Va-t'en ! Va-t'en ! » rĂ©pĂ©tait-t-elle en martelant son torse de ses petits poings ― elle ne pouvait pas faire beaucoup de mal car ses forces n'Ă©taient pas bien dĂ©veloppĂ©es. NĂ©anmoins, l'Ă©nergie du dĂ©sespoir la rendait un peu agressive dans ses coups. Pauvre inconnu. Il n'avait rien AzaĂ«l PeverellModĂ©rationSerpentard Re Nature londonienneAzaĂ«l Peverell, le Mar 14 AoĂ» - 1024 En la voyant assise par terre en train de chialer toutes les larmes de son corps dans un parc en pleine soirĂ©e, t'aurais dĂ» te douter que c'Ă©tait pas une bonne idĂ©e de lui adresser la parole. Mais tu voulais simplement qu'elle soit au courant. Dire que tu pensais faire ta bonne action de la journĂ©e... Ce n'est visiblement pas perçu ainsi par la demoiselle - qui, soit dit en passant, semble vraiment avoir vidĂ© un bar avant de venir - car lorsqu'elle relĂšve la tĂȘte vers toi, elle a surtout l'air... EffrayĂ©e ? Ou en colĂšre peut ĂȘtre. T'as un peu de mal Ă  comprendre les Ă©motions des gens, tu galĂšres dĂ©jĂ  assez avec les tiennes, faut pas trop t'en demander. Elle t'appelle Mark et t'insulte. Ok, super. Tu notes dans un coin de ta tĂȘte de ne plus jamais essayer d'ĂȘtre sympa avec les inconnus. DĂ©jĂ  que cette idĂ©e ne t'effleures quasiment jamais l'esprit, cette fois, tu la bannis totalement. Tu hausses les Ă©paules, prĂȘt Ă  faire demi-tour et Ă  la laisser lĂ . AprĂšs tout, si elle a envie de se retrouver Ă  chialer et Ă  dĂ©cuver au poste de police le plus proche, c'est son problĂšme, pas le tien. Les gardes Ă  vue moldues, t'as dĂ©jĂ  suffisamment donnĂ©. Mais la voilĂ  qui te saute littĂ©ralement dessus. Tu dois reconnaĂźtre que tu ne t'y attendais vraiment pas Ă  te fait tomber au sol sous la surprise, et commence Ă  te tabasser en te disant de partir. Tu n'as pas franchement mal sous ses coups. C'est juste hyper dĂ©sagrĂ©able. Et surtout... T'as rien fait quoi ! T'attrapes aussitĂŽt ses poignets pour l'empĂȘcher de continuer Ă  s'acharner sur ton torse et cherches son regard. Elle est complĂštement Ă  la masse cette fille. T'as limite envie de l'aider Ă  dessaouler d'un simple sort. Le problĂšme, c'est que t'as pas franchement le droit de sortir ta baguette devant elle si elle est moldue. Tu pousses un soupir et essaies d'adopter le ton le plus calme HĂ©, arrĂȘte-toi, si tu veux que j'm'en aille j'm'en vais. J'sais pas qui c'est ton Mark, mais c'est clairement pas moi, alors t'es gentille, t'Ă©vites de m'envoyer Ă  l'hĂŽpital pour un truc que j'ai pas finalement, ton ton calme s'est transformĂ© en ton lĂ©gĂšrement moqueur. Faut dire aussi que vu la puissance de ses coups, tu ne risquais pas grand chose. T'as connu bien pire. Cependant, tu prĂ©fĂšres continuer de tenir ses poignets entre tes mains, plutĂŽt fermement. Quoi que tu restes sympa, t'as pas envie qu'elle se retrouve avec les marques de tes mains sur ses poignets. Tu sens toujours le poids de son corps sur le tien, et ce rapprochement que t'as en aucun cas initiĂ© ne te plaĂźt pas des masses. Le contact physique avec les autres, c'est pas ton truc. Tu la repousses gentiment pour te relever, sans pour autant lĂącher ses poignets. Tu l'obliges ainsi Ă  se lever en mĂȘme temps que toi, et tu gardes les yeux rivĂ©s dans les C'est bon, j'peux te lĂącher sans que t'essaies de m'Ă©triper ?Non pas que tu aies peur, quoi qu'il arrive, tu doutes que la jeune femme puisse rĂ©ellement te faire du mal, surtout dans son Ă©tat. C'est simplement que t'as pas envie de gĂ©rer une fille complĂštement bourrĂ©e doublĂ©e d'une hystĂ©rique. T'as franchement pas les capacitĂ©s requises pour ça, et encore moins la patience. Rikka M. BennettPersonnel de Poudlard Re Nature londonienneRikka M. Bennett, le Mer 5 Sep - 1818 Moral Ă  zĂ©ro~ 12 AzaĂ«l Peverell ~/!\ Attention /!\Contenu sensible abus d'alcool / agression sexuelleToute la colĂšre que la jeune femme avait enfouie en elle durant trois annĂ©es ressortait soudainement, la digue et le bouclier qu'elle avait Ă©rigĂ©s se brisant en mille morceau. Il avait suffi d'un visage parmi la foule pour que le contrĂŽle sur ses sentiments soit perdu. D'accord, l'alcool ingurgitĂ© en quantitĂ© avait beaucoup jouĂ© aussi sur ce point et Rikka s'en voudrait au plus au point une fois qu'elle serait dessoĂ»lĂ©e. Son but n'avait pourtant pas Ă©tĂ© de se mettre minable, elle qui Ă©tait toujours si prudente. La jeune femme avait pensĂ© que l'alcool l'aiderait Ă  se dĂ©tendre et Ă  reprendre contenance mais Ă©videmment, c'Ă©tait tout l'effet inverse qui s'Ă©tait produit. Sans rĂ©ellement l'apaiser, le whisky l'avait transformĂ©e en petit diablotin et avait fait tout resurgir en une vague qui balayait tout sur son de ses poings fermĂ©s avec l'Ă©nergie du dĂ©sespoir, mĂȘlĂ©e Ă  la colĂšre et Ă  la tristesse profonde, Rikka ne voyait mĂȘme pas ce qu'elle faisait. L'alcool l'empĂȘchait d'y voir clairement et de rĂ©flĂ©chir sainement. Tout ce qu'elle voyait, c'Ă©tait le visage de Mark, souriant parmi la foule et foulant le sol comme s'il n'Ă©tait pas un monstre. La personne qui l'avait interpellĂ©e dans ce parc n'Ă©tait pas Mark, elle le savait au fond d'elle mais ses sentiments de colĂšre occultaient toute logique. La blonde avait besoin d'un dĂ©fouloir depuis longtemps et maintenant que ses inhibitions s'Ă©taient envolĂ©es, la personne personne qui avait croisĂ© son chemin en payait le prix. MĂȘme si la jeune femme n'Ă©tait pas bien musclĂ©, cela devait ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able. L'inconnu saisit les poignets de la sorciĂšre, sans lui faire mal.― HĂ©, arrĂȘte-toi, si tu veux que j'm'en aille j'm'en vais. J'sais pas qui c'est ton Mark, mais c'est clairement pas moi, alors t'es gentille, t'Ă©vites de m'envoyer Ă  l'hĂŽpital pour un truc que j'ai pas larmes ruisselant sur ses joues, la blonde le regarda, penaude. Elle n'avait pas perçu le ton un peu moqueur du jeune homme, les mots arrivant dans sa tĂȘte au compte-gouttes. Son esprit embrumĂ© par le whisky avait du mal Ă  donner un sens Ă  ses paroles. D'ailleurs, Rikka Ă©tait tellement en train de rĂ©flĂ©chir qu'elle ne bougeait plus, comme paralysĂ©e. L'inconnu esquissa le mouvement de se relever et entraĂźna son agresseur avec lui, toujours ses poignets dans ses mains. Si elle avait Ă©tĂ© sobre, l'ancienne Gryffondor aurait frissonnĂ© Ă  ce contact physique ― elle ne se serait mĂȘme pas approchĂ©e Ă  plus de cinquante centimĂštres du jeune homme ― mais depuis quelques temps, ses idĂ©es arrĂȘtĂ©es sur la gente masculine commençaient Ă  disparaĂźtre. Peut-ĂȘtre l'aurait-elle laissĂ© faire, alors. Et puis, il avait une raison lĂ©gitime de la tenir ainsi. ― C'est bon, j'peux te lĂącher sans que t'essaies de m'Ă©triper ?Les yeux de l'inconnu Ă©taient rivĂ©s sur les siens. Ceux-ci Ă©taient un peu voilĂ©s par la fatigue, l'alcool, les larmes et le mascara, aussi Rikka voyait trouble mais cela suffisait Ă  la garder en haleine. Elle cligna plusieurs fois des paupiĂšres, chassant ce voile. Le calme revenu, elle put regarder ce jeune homme et ne le reconnut pas comme Ă©tant Mark, non. Ce n'Ă©tait pas lui. Le soulagement l'envahit et lui rendit un degrĂ© de luciditĂ©. Elle hocha la tĂȘte quand la question posĂ©e percuta son esprit et attendit qu'il lĂącha son emprise sur ses poignets. Elle ne s'Ă©loigna pas pour autant, comme s'il Ă©tait une bouĂ©e de secours. Elle qui Ă©tait au plus bas quelques instants plus tĂŽt.― Je... balbutia-t-elle d'une voix lasse. Je suis nouvelle salve de larmes se mit Ă  couler le long de ses joues. Rikka plongea sa tĂȘte dans ses mains et sanglota doucement. Ses excuses, mĂȘme si elle Ă©tait toujours alcoolisĂ©e, Ă©taient sincĂšres. Elle ne connaissait pas ce passant qui avait eu la gentillesse de la prĂ©venir de ne pas rester lĂ . Il n'avait pas mĂ©ritĂ© d'ĂȘtre rouĂ© de coups et d'ĂȘtre insultĂ©. Mais en faisant cela, la blonde visait ce porc de Moldu. Bien entendu, il ne pouvait pas le savoir. Et comment lui expliquer ? Il n'Ă©tait qu'un inconnu. Qui n'en avait certainement rien Ă  ficher de ses histoires. NĂ©anmoins, il ne mĂ©ritait pas un tel traitement.― Je suis dĂ©solĂ©e, rĂ©pĂ©ta la jeune femme en essuyant ses joues et en relevant la tĂȘte, espĂ©rant se calmer. Ça va mieux. Je crois...Elle prit une profonde inspiration, ce qui eut le don de rafraĂźchir son esprit. Elle se sentait toujours ivre mais avait l'impression d'avoir regagnĂ© un peu de contrĂŽle sur ses actions. L'inconnu ne craignait plus rien, la sorciĂšre n'allait plus se jeter sur lui pour le frapper. AzaĂ«l PeverellModĂ©rationSerpentard Re Nature londonienneAzaĂ«l Peverell, le Jeu 4 Oct - 2010 Elle a pas l'air de comprendre grand chose sur le coup. D'un autre cĂŽtĂ©, ce n'est pas Ă©tonnant vu l'Ă©tat dans lequel elle s'est mise. T'es bien placĂ© pour savoir que l'alcool n'est pas franchement le meilleur moyen de faire face Ă  la rĂ©alitĂ©. C'est d'ailleurs lĂ  son attrait premier. Mais quand on se rend compte de ce qu'il se passe vraiment, c'est toujours une surprise. LĂ , elle finit par se calmer pour finalement hocher la tĂȘte, signe que tu juges assez Ă©veillĂ© pour enfin la lĂącher. Tu recules d'un pas, histoire de ne pas te coltiner les effluves d'alcool qui Ă©manent d'elle, mais tu ne la quitte pas du demoiselle semble se rendre enfin compte de ce qu'elle a fait, et qu'elle ne s'en est pas prise au bon gars. Toujours ça de pris, t'avais moyennement envie qu'elle recommence Ă  te frapper pour rien. La voilĂ  qui s'excuse avant de se remettre Ă  pleurer. Tu la regardes en haussant un sourcil, visiblement mal Ă  l'aise face Ă  la situation. T'as jamais su gĂ©rer les gens qui pleurent. En fait, t'as surtout envie de les fuir tellement tu n'as pas la moindre idĂ©e de la façon dont tu es sensĂ© rĂ©agir dans un tel cas. DĂ©jĂ , tout contact physique rĂ©confortant est exclu. Tu ne touches pas les inconnus pour si peu. En plus, sait-on jamais, les crises de larmes, c'est peut ĂȘtre contagieux. Ensuite, tu ne vois pas bien ce que tu pourrais lui dire. Tu ne la connais pas, alors tu te vois mal lui balancer que tout va bien se passer, que tout va s'arranger, alors que tu ne connais mĂȘme pas le problĂšme de base. Du coup, tu restes juste plantĂ© lĂ  comme un crĂ©tin, incapable de la laisser en plan, parce que quand mĂȘme, t'as cette fichue conscience qui t'en empĂȘche. Elle finit tout de mĂȘme par relever la tĂȘte pour essuyer ses larmes. Il paraĂźt qu'elle va mieux, mais elle a pas l'air sure. Tu hausses les Ă©paules lĂ©gĂšrement pour unique rĂ©ponse. SĂ©rieux, tu peux la laisser seule dans cet Ă©tat ? Tu risques seulement de culpabiliser ensuite alors que tu ne la connais mĂȘme pas. Comme si t'avais pas dĂ©jĂ  assez avec tes problĂšmes, te voilĂ  qui t'occupe de ceux des autres. T'en as marre de pas ĂȘtre foutu de passer ton chemin sans y repenser Ă  deux fois. Dire que la majoritĂ© des gens te prend pour un mec de la pire espĂšce sous prĂ©texte que t'as l'attaque un peu facile...- Tant mieux. T'habites loin ? T'peux pas rester dans les rues comme ça, j'te raccompagne si tu t'es trop sympa. C'est un coup Ă  te pourrir ta soirĂ©e. Qu'est ce que tu vas faire si jamais elle se remet Ă  chialer et te tombe dans les bras, hein ? Mais c'est franchement pas la peine de regretter de lui offrir ton aide. Tu sais pertinemment que tu ne vas pas la laisser comme ça. Malheureusement. Rikka M. BennettPersonnel de Poudlard Re Nature londonienneRikka M. Bennett, le Sam 27 Oct - 1635 Moral Ă  zĂ©ro~ 12 AzaĂ«l Peverell ~L'esprit toujours embrumĂ© par l'alcool, Rikka reprenait un peu le contrĂŽle de soi. Une bonne inspiration, l'air frais de la nuit s'engouffrant dans ses poumons, suffit Ă  Ă©claircir ses idĂ©es un minimum pour se rendre compte de son Ă©tat. Et elle se dĂ©testait. Boire de l'alcool n'Ă©tait pas dans les habitudes de la blonde, qui prĂ©fĂ©rait s'abstenir de prendre plus de deux verres au cours d'une soirĂ©e entre amis. De si loin qu'elle put s'en souvenir, jamais elle ne s'Ă©tait retrouvĂ©e ivre. La sorciĂšre n'aimait pas du tout cet Ă©tat Ă  l'heure actuelle, surtout quand elle eut pris connaissance de sa violence. Cela non plus, ce n'Ă©tait pas dans ses habitudes. Ce n'Ă©tait pas elle. La colĂšre et le dĂ©sespoir trop longtemps enfouis au fond d'elle l'avaient transformĂ©e en une vraie harpie. Et Rikka n'aimait vraiment pas du tout s'Ă©tait-elle excusĂ©e auprĂšs de cet inconnu qui n'avait rien demandĂ©. Oui, ses excuses Ă©taient sincĂšres et la blonde ne voyait pas quoi dire de plus pour se faire pardonner de son comportement. MĂȘme si cela ne servait pas Ă  grand-chose, le mal Ă©tant fait. Rikka se sentait Ă©galement gĂȘnĂ©e de se montrer sous cette apparence, les yeux humides, les joues pleines de mascara coulĂ©, frĂȘle. L'ancienne rouge et or ne le connaissait pas et aurait dĂ» bien s'en ficher de comment il pouvait la voir. Mais voilĂ , elle avait presque honte. Et ça la rendait encore plus mal. Cependant, la jeune femme se concentra pour ne rien laisser paraĂźtre de plus, ayant dĂ©jĂ  assez fait. Mieux valait s'en aller et oublier tout ça, du moins pour la nuit. Prendre un bain chaud, retomber en pression, se blottir dans ses draps et prendre un potion de sommeil sans rĂȘve.― Tant mieux, finit par dire l'inconnu. T'habites loin ? T'peux pas rester dans les rues comme ça, j'te raccompagne si tu sorciĂšre marqua un temps d'hĂ©sitation, ne sachant pas trop quoi rĂ©pondre. Pour habiter loin, elle habitait loin de Londres. Mais en transplanant, elle serait Ă  Dawlish en moins d'une minute. Le seul hic, c'Ă©tait qu'elle en Ă©tait bien incapable dans cet Ă©tat. Peut-ĂȘtre que Henry, son elfe de maison, aurait pu la ramener. Il lui suffisait de l'appeler et il viendrait immĂ©diatement, aux ordres de sa maĂźtresse. Seulement, c'Ă©tait son jour de repos. En effet, Rikka le traitait non pas en tant qu'esclave mais plutĂŽt assistant et il lui semblait juste de le laisser tranquille au moins une fois par semaine. Il faisait tant, dans son chalet, et l'aidait beaucoup dans ses recherches. MĂȘme l'esprit brouillĂ©, l'Ă©crivaine-en-herbe resterait conforme Ă  ses principes.― Euh, je... J'habite Ă  Dawlish, dans le Devon, dit-elle en grimaçant. Je pourrais transplaner mais lĂ , j'en suis incapa... Rikka s'interrompit brusquement. se prit l’arĂȘte du nez entre les doigts, comprenant qu'elle venait de commettre une grosse bourde. Parler de transplanage devant un parfait inconnu, en pleine ville remplie de Moldus, ce n'Ă©tait vraiment pas intelligent. Sa langue avait parlĂ© plus vite qu'elle ne l'aurait voulu mais elle ne pouvait pas revenir dessus. Restait Ă  espĂ©rer que le gars ne relĂšverait pas. ― Je vais appeler le bus, hum, je pense. Elle se laissa tomber en arriĂšre, pour s'asseoir sur le banc. Juste une minute, sa tĂȘte faisait des looping. T'es-tu dĂ©jĂ  retrouvĂ© dans cet Ă©tat ? Comment faire pour que ça aille mieux ? Je me sens... totalement Ă  la ramasse. Changer de sujet. Tu veux bien rester un peu ? S'il te plaĂźt ?La jeune femme avait envie de rentrer chez elle, oui, mais sans moyen pour y parvenir, elle ne cracherait pas sur un peu de compagnie le temps qu'elle se sentĂźt mieux pour transplaner. Re Nature londonienneContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum

Ilfaut que je m'en aille. Mais qu'à ce la ne tienne, c'est pas fini. On peut chanter quand le verre est bien rempli. REFRAIN:Buvons encore une derniÚre fois. A l'amitié, l'amour, la joie. On a Stock épuisé. En rupture de stock Quantité minimum d'achat La quantité minimum d'achat n'est pas atteinte REMISES Particuliers -10% Marchands -30% Ref. MF328 Détails Produit Paroles et musique Graeme ALLWRIGHT Partition piano et chant avec paroles et accords guitare Pour toutes questions complémentaires, de disponibilité ou autre, contactez L'ILOT PARTS, votre Librairie Musicale en ligne, au 0470200749 ou sur Contact Aide Conditions de vente Copyright Mentions légales Y-Proximité Store Factory
\n \n\n \nil faut que je m en aille paroles

ilfaut que je m'en aille, graeme allwright c f c le temps est loin de nos vingt ans, des coups de poing des coups de sang f c g7 c mais qu'Ă  n'c'la n'tienne c'est pas fini, on peut

Le Deal du moment -35% KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© ... Voir le deal 299 € La Guerre des Clans Corbeille des RPsPartagez AuteurMessageFondateurFonda Je suis Dieu et vous mes serviteurs ~ Nombre de messages 975Autres Comptes AucunAvertissements Date d'inscription 10/07/2008Profil du/des MinousAffinitĂ©s Mentor/Apprenti //But/Projet Sujet AssemblĂ©e + nomination 31/12/2008, 2322 Etoile de Brume sorti pensivement de sa taniĂšre. Elle avait dormi tard ce jour lĂ , et le soleil s'Ă©tait levĂ© depuis un ou deux heures. Un mince sourire Ă©tira les lĂšvre de la meneuse. Pour elle, il Ă©tait tard, mais la plupart des chats n'Ă©taient pas encore levĂ©s. Elle scruta son camp pensivement. Il commençait dĂ©jĂ  Ă  se repeupler. Certains chatons feraient un jours d'excellents guerriers, et la forĂȘt... La forĂȘt sembler ne plus craindre grand chose. Elle repensa Ă  ses visions, et Ă  ce que le clan des Etoiles lui avait dit. Un malheur, n'est-ce pas ?! Dans ce cas lĂ , elle ferait tout pour s'interposer. Elle n'avait pas encore usĂ© sa derniĂšre carte. La prophĂ©tie... L'espoir de la forĂȘt reposait sur un apprentie, Ă  peine un chaton...La chatte grise, qui s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e au centre de la clairiĂšre, releva le tĂȘte. Elle Ă©tait arrivĂ©e, sans s'en rendre compte, prĂšs de la pierre grise qui lui servait de promontoire. Elle regarda les chats qui sortaient peu Ă  peu de leur taniĂšre. Elle fronça les sourcils, puis finalement sauta avec dĂ©licatesse sur le regarda un instant le fĂ©lins qui s'approchaient, la voyant sur la pierre. Elle se racla imperceptiblement la gorge, et entama l'annonce rituelle."Que tous les chats en Ăąge de chasser s'approchent du promontoire !!!"Les chats s'approchĂšrent."J'ai deux annonces Ă  faire ! Tout d'abord, Petite Plume, Patte d'Or, Petit Renard, approchez. Vous avez maintenant l'Ăąge d'ĂȘtre faits apprentis. Lune des Sables ! Tu est prĂȘte Ă  prendre ton premier apprenti. Je te confie donc Nuage d'Or, transmet lui ta bravoure, et ce que je t'a appris. Eclat de Glace, tu est prĂȘte Ă  prendre un nouvel apprenti. Je te confie donc Nuage de Plume, j'espĂšre que tu fera autant pour elle que pour ton ancien apprenti. CƓur EnflammĂ©, tu es prĂȘt Ă  prendre un apprenti. Je te confie donc Nuage de Renard, essaie de lui apprendre ce que Eclat de Glace t'a transmis."Etoile de Brume s'arrĂȘta un instant. Elle laissa les chats du Clan fĂ©liciter les trois nouveaux apprentis, puis rĂ©clama Ă  nouveau le silence. "Je n'ai pas fini. L'assemblĂ©e sera ce soir, et comme c'est la premiĂšre depuis la destruction de la forĂȘt, tous les chats seront autorisĂ©s Ă  venir. Seuls les reines et leurs chatons, ainsi que un des anciens resteront ici. VoilĂ  ce que j'avais Ă  vous dire."Etoile de Brume sauta du promontoire avec grĂące, puis fendit la foule, pour retrouver Eclat de Glace.*Allons-y...* InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re AssemblĂ©e + nomination 2/1/2009, 1658 Petit Renard se gonfla de fiertĂ©. Elle allait ĂȘtre nommĂ©e apprentie!!!Elle s'approcha du Promontoire et Ă©couta la cĂ©rĂ©monie. Ainsi, elle allait ĂȘtre l'apprentie de Coeur enflammĂ©!!!!!Quelle chance!!!!Quand Etoile de Brume annonça que tout le monde pouvait venir Ă  l'AssemblĂ©e, elle explosa de joie et se mit Ă  sauter un peu partout. Non seulement elle Ă©tait apprentie, mais en plus, elle allait directement Ă  une AssemblĂ©e!!!!!!!!Ce n'Ă©tait plus de la chance, ça!!!!Elle suivit sa chef hors du route pour les Quatre ChĂȘnes!!!!!! InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re AssemblĂ©e + nomination 2/1/2009, 1704 Lune des Sables s'Ă©tait approchĂ©e doucement du Promontoire. Quand Etoile de Brume l'avait nommĂ©e mentor, elle avait cachĂ© sa joie et avait saluĂ© son apprentie, Nuage d' s'Ă©tait ensuite rapprochĂ© d'elle quand elles Ă©taient descendue du Direction l'AssemblĂ©e, Nuage d'Or!!!Elle lui fit un clin d'oeil et partit en direction des quatre chĂȘnes derriĂšre son ex calma une autre nouvelle apprentie, Nuage de Renard, d'un coup de patte derriĂšre l'oreille et se glissa dans la nuit. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re AssemblĂ©e + nomination 2/1/2009, 1729 Quand l'appelle du chef se fit entendre, Coeur enflammĂ© se fofila dans la il allait ĂȘter Petit renard fut nommĂ© Nuage de renard il se sentit aux s'approcha de Nuage de renard et lui donna un coup de que tu es prĂȘte?Murmura-t-il Ă  l'oreille avec unsourire commencĂšrent Ă  partir en direction des quatre premiĂšre assemblĂ©e de sa vie et tout le monde peut revoir Nuage d'argent?Il avait hĂąte. InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re AssemblĂ©e + nomination 2/1/2009, 2121 [ Premier post en tant que Nuage de Plume.. A plus ma P'tite Plume ! =' ]Lorsque l’appel rituel retentit du haut du Promontoire, Petite Plume se rĂ©veilla d’un bond sortit de la PouponniĂšre, les yeux emplis de sommeil. Son pelage gris et blanc Ă©tait en bataille et elle peinait Ă  marcher droit. Oubliant la douleur que procurait la lueur blafarde du soleil Ă  ses yeux azur, elle s’assit Ă  sa place habituelle, au pied du roc sombre et leva des yeux brillants Ă  sa Chef. Quand la petite s’aperçut que le but de la cĂ©rĂ©monie n’était autre que son baptĂȘme d’Apprentie, ainsi que celui de Nuage d’Or et de Nuage de Renard, une foule de sentiments contradictoires l’envahit. Tout d’abord, la joie sans limite qui explosait dans son cƓur, la faisant vaciller sous l’effet du bonheur. Ensuite, la honte d’ĂȘtre nommĂ©e Apprentie dans cet accoutrement Ses poils Ă©bouriffĂ©s et son air endormi n’était pas vraiment Ă  dĂ©sirer lors d’un Ă©vĂšnement d’une telle importance. Elle s’empressa de peigner vite-fait son pelage soyeux et s’assĂ©na une gifle mentale pour s’éveiller. Les paroles habituelles furent alors prononcĂ©es par Etoile de Brume. Et lĂ , comble de sa jubilation, le mentor assignĂ© Ă  Petite Plume fut
 Eclat de Glace ! La GuerriĂšre que la nouvelle Apprentie vĂ©nĂ©rait le plus. Elle allait dĂ©sormais devoir s’habituer Ă  se faire appeler Nuage de Plume et Ă  obĂ©ir Ă  son nouveau mentor duquel elle se dĂ©pĂȘcha de s’ de Plume sentit le poids de nombreux regards peser sur sa nuque lorsqu’elle parcourut la ClairiĂšre en prenant un air fier mais soumis. L’Apprentie dĂ»t traverser toute une marĂ©e de fĂ©lins aux regards brillants pour parvenir au cĂŽtĂ© de la femelle blanche. Pourquoi avait-elle eut cette idĂ©e de se poster Ă  l’opposĂ© de Nuage de Plume ?! La jeune chatte se mit donc sur la pointe des pattes – sa taille n’avait jamais Ă©tĂ© et ne sera jamais vraiment remarquable – pour effleurer le museau humide de son mentor immaculĂ©. Ceci fait, elle resta postĂ©e prĂšs de celle qui l’entraĂźnerait pendant de nombreuses Lunes avant de se tourner vers la chatte grise qui, du haut de son perchoir, n’avait visiblement pas ! Nuage de Plume en avait dĂ©jĂ  entendu parler, c’est lĂ  que les chats de tous les Clans se retrouvaient en paix Ă  chaque pleine lune. Tous les chats seront autorisĂ©s Ă  venir
 Oh la la ! A peine nommĂ©e Apprentie, elle participait Ă  sa premiĂšre AssemblĂ©e le soir mĂȘme de cet Ă©vĂšnement. DĂ©cidemment, il Ă©tait loin de temps oĂč elle ne cherchait mille excuses pour Ă©chapper Ă  l’ennui du Camp ! Nuage de Plume de pourrait plus jamais s’ennuyer ! Mais la petite femelle comprit enfin le sens de la premiĂšre phrase de la meneuse
 La premiĂšre AssemblĂ©e depuis la destruction de la forĂȘt
 Nuage de Plume n’était pas nĂ©e quand ça s’était produit, mais les rĂ©cits des chats l’ayant vĂ©cue la hantait encore. Elle se souvint des regards terrifiĂ©s des conteurs qui lui racontaient leur exil, revivant de terribles instants
 Cette AssemblĂ©e Ă©tait vraiment d’une importance capitale, l’Apprentie allait se tenir Ă  carreau
 Du moins, elle essaierait tout ce qui Ă©tait en son pouvoir pour ne pas commettre de bĂȘtises et ainsi gĂącher sa premiĂšre journĂ©e en tant qu’Apprentie. Toujours postĂ©e prĂšs d’Eclat de Glace, Nuage de Plume vit Etoile de Brume s’approcher de son mentor, que pouvait bien vouloir la meneuse Ă  la chatte blanche ? AdmiVIP Ă  jamais dans nos coeurs Nombre de messages 485Age 29PUF/Surnom SoobRem & N'EclatRang Cours RPG ChefAmour Le seul et l'unique Tornade de GlaceAutres Comptes AucunAvertissements Date d'inscription 08/11/2008Profil du/des MinousAffinitĂ©s Mentor/Apprenti Nuage de PlumeBut/Projet Sujet Re AssemblĂ©e + nomination 3/1/2009, 1942 [Argh, pourquoi vous faites toujours des trucs comme ça pendant que je suis absente^^']Éclat de Glace, matinale Ă©tait dĂ©jĂ  levĂ©e depuis une ou eux heures et revenait de la chasse quand elle entendit l'appel rituel. Souriant Ă  la chance qu'elle avait d'arriver pile au moment de la cĂ©rĂ©monie elle se dirigea vers le Promontoire puis s'assit et mangea la seule proie qu'elle avait attrapĂ© malgrĂ© son talent de chasseuse ce matin. Un lapin maigrichon qui pourtant nourrit la chatte. Ce n'Ă©tait pas la saison pour chipoter sur la nourriture et mĂȘme si elle rĂȘvait plus d'un oiseau quelconque bien grassouillet Ă  un lapin maigrelet, vu les proies qu'il y avait Ă  disposition en ce moment c'Ă©tait dĂ©jĂ  bien. La politesse exigeait surement de ne pas manger pendant une cĂ©rĂ©monie mais sachant que ça ne gĂȘnerait personne, la chatte finit son lapin en trois coups de dents puis reporta son attention entiĂšre sur Étoile de Brume. Le souvenir remonta Ă  cet instant-lĂ . La meneuse lui avait annoncĂ© qu'elle allait avoir une apprentie, Petite Plume. La guerriĂšre se redressa dĂ©s qu'elle pensa Ă  cela puis se lĂ©cha le poil qui avait Ă©tĂ© Ă©bouriffĂ© par les courses qu'elle avait fait. Poussant les os de sa proie au moment oĂč Étoile de Brume annonçait que Nuage de Plume serait son apprentie elle pria pour que personne n'ait remarquĂ© que les os lui appartenaient. Ou plutĂŽt Ă  sa proie. Parcourant la foule de chats du regard, la fĂ©line chercha Ă  repĂ©rer l'ancienne Petite Plume qu'elle avait aider lors d'une de ses punitions. Le caractĂšre de la petite chatte lui avait plu et Éclat de Glace espĂ©rait que son apprentie et elle s'entendraient la future mentor regarda sa petite apprentie traverser la foule pour arriver jusqu'Ă  elle. Un sourire discret sur les babines, elle pensait dire juste en remarquant que Nuage de Plume Ă©tait "un peu" nerveuse. Il fallait dire que vu sa taille et son imposance, elle ne devait pas se sentir super bien. La guerriĂšre pensa Ă  s'approcher de Nuage de Plume mais ça n'aurait rien arranger au problĂšme, loin de lĂ . Elle laissa donc la petite chatte se mettre sur la pointe des pieds pour lui effleurer son museau tandis qu'elle penchait lĂ©gĂšrement la tĂȘte. L'attention de la chatte se tourna rapidement vers Étoile de Brume qui n'avait pas terminĂ© son discours. Une AssemblĂ©e. Tiens, elle n'Ă©tait pas au courant qu'il allait y avoir une AssemblĂ©e. Ce serait certainement pour discuter de l'arrivĂ©e de ce nouveau Clan dans la forĂȘt, le Clan du Sang. La destruction de la forĂȘt. La chatte immaculĂ©e n'avait jamais connue l'ancienne forĂȘt pourtant elle aurait aimĂ© en quelque sorte la connaitre. Éclat de Glace vit la chef venir vers elle. *J'espĂšre qu'elle ne va pas me faire un reproche.*Qu'avait-elle Ă  lui dire. La chatte avait une petite idĂ©e sur cela mais elle n'Ă©tait pas sure. Peut-ĂȘtre que Étoile de Brume venait lui parler de la prophĂ©tie. Les deux chattes avaient vu la mĂȘme quand elles Ă©taient allĂ©es Ă  la Pierre de Lune. Depuis elles n'en avaient pas parlĂ©. Mais ça pouvait n'avoir aucun rapport. Ce n'Ă©tait peut-ĂȘtre que pour parler de Nuage de Plume ou de quelque chose comme cela. Elle donna un petit coup de museau Ă  Nuage de Plume puis lui Va fĂ©liciter Nuage d'Or et Nuage de Renard pour leur nomination. Si tu veux avoir des informations, sur l'apprentissage que je fais demande Ă  Coeur EnflammĂ©, c'est mon ancien petite chatte Ă©tait intelligente et Éclat de Glace ne doutait pas que celle-ci comprenait qu'elle Ă©tait Ă©cartĂ©e exprĂ©s mais elle devinerait aussi certainement que quoi qu'ait Ă  lui dire Étoile de Brume, ça ne la concernait peut-ĂȘtre pas. Ou peut-ĂȘtre que si. AprĂšs tout la chef n'avait peut-ĂȘtre rien Ă  lui dire, juste elle voulait qu'elles y aillent ensemble. Mais de toute façon, Éclat de Glace prĂ©fĂ©rait que quelqu'un veille sur sa nouvelle apprentie, un peu trop impĂ©tueuse et Lune des Sables ou Coeur EnflammĂ© s'en occuperait trĂšs bien.[Ohh, Nuage de Plume, tu me vĂ©nĂšres^^J'l'aimais bien moi P'tite Plume] InvitĂ©InvitĂ©Sujet Re AssemblĂ©e + nomination 3/1/2009, 2046 [Oh, lĂ  ça va, le sujet a Ă©tĂ© fait le 31, j’ai rĂ©pondu qu’hier alors t’es pas vraiment en retard xD ]Nuage de Plume hocha vivement la tĂȘte sans parvenir Ă  articuler le moindre mot. Une part – une trĂšs grosse part mĂȘme – d’elle-mĂȘme trouvait trĂšs Ă©trange sa soudaine docilitĂ©, elle n’était pas habituĂ©e Ă  se laisser faire comme ça ! Enfin, lĂ  quand mĂȘme, c’était normal elle venait juste d’ĂȘtre nommĂ©e Apprentie, elle n’allait pas s’adresser Ă  son nouveau mentor et Ă  son chef comme ça Oh, dĂ©solĂ©e, j’ai envie d’entendre ce que vous avez Ă  vous raconter, alors je vais rester ! Faites pas attention Ă  moi ! ». D’autant plus qu’une boule de mousse ornait son poitrail de maniĂšre peu esthĂ©tique. La jeune femelle suivit donc les premiĂšre instructions d’Eclat de Glace et se dirigea d’un pas dĂ©sormais plus lĂ©ger vers les nouveaux Apprentis, c'est-Ă -dire Nuage de Renard et Nuage d’Or. En s’approchant d’eux, Nuage de Plume se dit, un sourire malicieux sur les lĂšvres, qu’elle allait se sentir Ă  l’étroit dans sa nouvelle taniĂšre en compagnie de ces deux chats roux. Toute trace de nervositĂ© envolĂ©e depuis qu’elle se trouvait prĂšs de fĂ©lins de son Ăąge, Nuage de Plume releva la tĂȘte d’un air fier et fĂ©licita ses colocataires avec une voix claire et un sourire engageant - FĂ©licitations ! Je suis sĂ»re que vous deviendrez de grands Guerriers !Ce qui Ă©tait on ne peut plus certain ! Ils avaient hĂ©ritĂ© de CƓur EnflammĂ© et de Lune des Sables pour leur entraĂźnement. Bien que jeunes, ces Guerriers incarnaient l’avenir du Clan du Vent et Ă©taient promis Ă  un avenir lumineux. Tiens, d’ailleurs, CƓur EnflammĂ© se tenait non loin d’eux, Nuage de Plume, toujours aussi incapable de tenir une discussion de plus de deux minutes, dĂ©laissa les deux Apprentis pour aller bombarder de question le jeune Guerrier. Son visage Ă©tait lisse et respectueux, la boule de mousse s’était dĂ©crochĂ©e de ses poils, la voilĂ  en de meilleures conditions pour aller interroger l’ancien Apprenti de son nouveau Bonjour CƓur EnflammĂ©. C’est pour te fĂ©liciter, pour ton nouvel Apprenti et pour te souhaiter bonne chance. Et aussi parce qu’Eclat de Glace m’a dit d’aller te voir pour avoir des prĂ©cisions sur son enseignement. Comment ça se passe ? C’est facile ? Y a plus de chasse ou de combats ? Faut se lever tĂŽt ? Et les Assemb
Nuage de Plume se rendit ensuite compte qu’elle demandait plus de choses au Guerrier qu’il ne pouvait en rĂ©pondre. Elle stoppa net, honteuse et baissa la tĂȘte en DĂ©solĂ©e, j'devrais pas m’emporter comme ça
La chatte gris et blanc releva doucement la tĂȘte en attendant la rĂ©ponse du Guerrier roux.[ xD Moi aussi j’laimais beaaaucoup, mais c’est la mĂȘme. Juste moins mĂ©chante et avec un autre nom ! ^^ ] DerniĂšre Ă©dition par Nuage de Plume le 4/1/2009, 1512, Ă©ditĂ© 1 fois Raison Pitit problĂšme de centrage ! ^^ FondateurFonda Je suis Dieu et vous mes serviteurs ~ Nombre de messages 975Autres Comptes AucunAvertissements Date d'inscription 10/07/2008Profil du/des MinousAffinitĂ©s Mentor/Apprenti //But/Projet Sujet Re AssemblĂ©e + nomination 3/1/2009, 2052 Etoile de Brume sourit. Les deux chattes Ă©taient bien assorties. Petite Plume, vive et intelligente, aurait eut sans doute bien du mal Ă  ĂȘtre cadrĂ©e par un autre chat que Eclat de Glace. La chatte immaculĂ©e savait se faire respecter d'un coup d'Ɠil froid, et saurait sans nul doute refroidir les ardeurs de la nouvelle apprentie. Bref, Etoile de Brume Ă©tait heureuse de ce choix qu'elle avait fait, et en voyant les regards respectueux que Nuage de Plume lançait Ă  son mentor, elle ne doutait plus de son choix. Lune des Sables, elle aussi, saurait sans doute faire progresser Nuage d'Or, en lui apprenant Ă  toujours respecter le code du guerrier. Coeur EnflammĂ© sera un mentor calme et patient avec Nuage de Renard. Tous les apprentis, Etoile de Brume n'en doutait pas, feraient un jour d'excellents guerriers, et de bon meneuse s'Ă©tait donc approchĂ© d'Eclat de Glace, pour lui demander une faveur. Elle surpris un regard lĂ©gĂšrement inquiet, et vit la chatte immaculĂ©e demander Ă  sa nouvelle apprentie de partir. Elle approuva l'initiative d'un hochement presque imperceptible, et se fĂ©licita de ce qu'elle allait lui demander. Qui d'autre que la jolie minette serai Ă  mĂȘme de jouer ce rĂŽle ? Le soleil dans le dos, la meneuse se savait impressionnante. Pour les apprentis, du moins. Car lorsqu'on la connaissait, on savait qu'elle hĂ©sitait toujours, qu'elle ne se sentait pas si sĂ»re d'elle. Mais au moins elle paraissait. Elle parraissait sĂ»re d'elle. Elle paraissait savoir oĂč aller. "Eclat de Glace ? Il faut que je sache. Te sentirais-tu capable d'assumer la responsabilitĂ© de chef ?"Etoile de Brume ferma Ă  demi les yeux. Elle vieillissait, elle le sentait. Elle n'avait plus la force de continuer, la force de guider son clan. Sa fin Ă©tait proche, elle le sentait, et la vision que lui avait donnĂ© le clan des Etoile le confirmait. Quand Ă  Tornade de Glace... Et bien... Il n'Ă©tait plus aussi innovateur, et aussi calme qu'avant. Le poids des ans commençaient Ă  se faire sentir. Il Ă©tait temps qu'une nouvelle gĂ©nĂ©ration prenne la relĂšve. Mais des chats en qui le Clan de Etoiles avait confiance, pas le premier venu. Et le fait que la minette immaculĂ©e ai vu les mĂȘmes chose qu'elle le prouvait. Quelqu'un en qui le clan avait confiance. AdmiVIP Ă  jamais dans nos coeurs Nombre de messages 485Age 29PUF/Surnom SoobRem & N'EclatRang Cours RPG ChefAmour Le seul et l'unique Tornade de GlaceAutres Comptes AucunAvertissements Date d'inscription 08/11/2008Profil du/des MinousAffinitĂ©s Mentor/Apprenti Nuage de PlumeBut/Projet Sujet Re AssemblĂ©e + nomination 4/1/2009, 0100 Éclat de Glace regarda partir Nuage de Plume avec un sourire. La petite qui se rebiffait en permanence avant commençait Ă  se montrer plus docile. Finalement peut-ĂȘtre que la chatte immaculĂ©e rĂ©ussirait Ă  se faire obĂ©ir de l'apprentie. MĂȘme si elle en doutait. Nuage de Plume avait beau lui avoir dĂ©cernĂ© un regard admiratif et un fier tout Ă  l'heure son caractĂšre grognon reprendrait vite le dessus. Mais sait-on jamais et aprĂšs tout ne dit-on pas qu'il y a toujours de l'espoir. Toujours de l'espoir. Si cette phrase pouvait ĂȘtre vraie, ça serait magnifique pour la jeune chatte. Puis son attention fut dĂ©tournĂ©e par l'arrivĂ©e d'Étoile de Brume. Celle-ci aprĂšs avoir jetĂ© un coup d'oeil aux apprentis et Ă  leurs mentors allait bien vers elle. La peur prit soudain Éclat de Glace. Avait-elle quelque chose Ă  se reprocher. Il ne lui semblait pas mais peut-ĂȘtre que sans faire exprĂšs... Non, ce n'Ă©tait pas son genre. La meneuse devait surement vouloir lui parler de ce qu'elles avaient vu Ă  la Pierre de Lune ou alors des effectifs des apprentis. De n'importe quoi mais pas d'un reproche quelconque."Eclat de Glace ? Il faut que je sache. Te sentirais-tu capable d'assumer la responsabilitĂ© de chef ?"La chatte en question regarda sans ciller Étoile de Brume. La fĂ©line blanche paraissait Ă  premiĂšre vue sure d'elle, prĂȘte Ă  rĂ©pondre quelque chose de pertinent mais en vĂ©ritĂ© elle avait Ă©tĂ© tellement sidĂ©rĂ© par la question qu'elle se trouvait incapable de dire quoi que ce soit. Quand finalement elle se reprit et put rĂ©flĂ©chir Ă  une vitesse normale, elle pensa Ă  la rĂ©ponse qu'elle devait faire. Non, elle ne se sentait pas prĂȘte de mener le Clan du Vent. Le Clan le plus puissant de la forĂȘt Ă  gĂ©rer. Comment pourrait-elle faire cela. Et puis la question ne se posait pas. Étoile de Brume Ă©tait toujours Ă  la tĂȘte de son Clan. Un doute la prit soudain. Ce qu'elles avaient vu toute les deux aurait un rapport avec la mort certaine d'Étoile de Brume. Enfin certaine. Certaine pour elle-mĂȘme car la guerriĂšre ne voyait aucun rapport entre la prophĂ©tie et la mort de leur meneuse. Ses yeux si ils avaient pu reflĂ©ter quelque chose auraient reflĂ©ter de l' Je ne sais pas Ă  vrai dire. Je ne m'en sens pas capable mais si il le fallait je le ferais car j'ai confiance en le Clan des Étoiles et si j'accĂšde au poste ce sera seulement parce que le Clan le veut. Mais pourquoi dis-tu cela. Tornade de Glace ne pourrait-il assumer ses responsabilitĂ©s? Et tu penses vraiment que tu vas mourir ?! Tu n'es pas si vieille. Y a-t-il quelque chose que je n'ai pas vu Ă  la Pierre de Lune. Quelque chose qui montrait ta mort... Tu es encore notre meneuse et pour rien au monde je ne voudrai prendre ta place. Le Clan du Vent a besoin de toi Étoile de Brume. Tu as bien vu qu'il allait y avoir une guerre. Une guerre contre je ne sais quoi mais une guerre. Je ne pourrai pas porter ce poids et j'ai besoin de de Glace regarda avec inquiĂ©tude sa meneuse. Elle avait appris Ă  l'apprĂ©cier mĂȘme si les deux chattes ne se connaissaient pas rĂ©ellement. Et puis il lui semblait que le fait qu'elles aient vu la mĂȘme chose Ă  la Pierre de Lune les rapprochaient en un sens.*Étoile de Brume que va-t-il se passer. Pourquoi dis-tu que tu vas mourir.* Contenu sponsorisĂ©Sujet Re AssemblĂ©e + nomination AssemblĂ©e + nomination Page 1 sur 1 Sujets similaires» Nomination» Nomination [ clan du tonnerre]Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLa Guerre des Clans Corbeille des RPs

Ilfaut que je m'en aille Graeme Allwright. Le mĂ©tĂšque Georges Moustaki. Suzanne Graeme Allwright. EmmĂšne-moi Graeme Allwright. Santiano Hugues Aufray. Siffler Sur La Colline Joe Dassin. Mon vieux Daniel Guichard. Ça je ne l'ai jamais vu Graeme Allwright. Sans La Nommer Georges Moustaki. Infos sur "SacrĂ©e bouteille" : InterprĂšte : Graeme Allwright. Label : UMI.

La Traduction en Espagnol de Il Faut Que Je M'en Aille - Graeme Allwright et les Paroles originales de la ChansonVous trouverez ci-dessous les paroles , la vidĂ©o musicale et la traduction de Il Faut Que Je M'en Aille - Graeme Allwright dans diffĂ©rentes langues. La vidĂ©o musicale avec la piste audio de la chanson commence automatiquement en bas Ă  droite. Pour amĂ©liorer la traduction, vous pouvez suivre ce lien ou appuyer sur le bouton bleu en Faut Que Je M'en Aille Nous vous prĂ©sentons les paroles et la traduction de Il Faut Que Je M'en Aille, une nouvelle chanson créée par Graeme Allwright tirĂ©e de l'album 'Joue, joue, joue'L'album se compose de 12 chansons. Vous pouvez cliquer sur les chansons pour visualiser les respectifs paroles etVoici quelques succĂšs chantĂ©s par . Entre parenthĂšses vous trouverez le nom de l'album Ça je ne l'ai jamais vuHenrikPetites boĂźtesJoue, joue, joueDeux jeunes frĂšresIl faut que je m'en ailleEmmĂšne-moiDommageJohnnyLa mer est immenseLa plageQui a tuĂ© Davy Moore ? Autres albums de Graeme AllwrightCet album n'est pas certainement le premier de sa carriĂšre, nous voulons rappeler d'albums comme Le Jour de clartĂ©. Il Faut Que Je M'en Aille Audio et VidĂ©o de Graeme Allwright Il Faut Que Je M'en Aille Paroles de Graeme AllwrightRemarque le matĂ©riel n'est PAS prĂ©sent sur notre serveur. Vous trouverez ci-dessous une liste de sites Web hĂ©bergeant les paroles et, dans certains cas, la traduction de la chanson Il Faut Que Je M'en vous aimez cette chanson, nous vous encourageons Ă  l'acheter. De cette façon, vous les soutiendrez.
Jte laisse, il faut que je m’en aille C’est toi et moi, toi et moi J’sors le champagne C’est toi et moi, toi et moi J’sors le champagne Guez en math, j’te calcule ap Pas bon en math, j’te calcule pas. Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM) Paroles de chansons de Pins & Dimeh. 1
Paroles Graeme Allwright Le temps est loin de nos vingt ans Des coups de poings, des coups de sang Mais qu'?? cela ne tienne, c'est pas fini. On peut chanter quand le verre est bien rempli. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. Et souviens-toi de cet ??t??, la premi??re fois qu'on s'est saoul??. Tu m'as ramen?? a la maison, en chantant, on marchait a reculons. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. Je suis parti changer d'??toile, sur un navire, j'ai mis la voile Pour n'??tre plus qu'un ??tranger, ne sachant plus tr??s bien ou il allait. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. Je t'ai racont?? mon mariage ?? la mairie d'un petit village. Je rigolais dans mon plastron Quand le maire essayait de prononcer mon nom. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. Je n'ai pas ??crit toutes ces ann??es et toi aussi, t'es mari??. T'as trois enfants ?? faire manger Mais j'en ai cinq, si ??a peut te consoler. Buvons encore une derni??re fois ?? l'amiti??, l'amour, la joie. On a f??t?? nos retrouvailles. ??a me fait de la peine mais il faut que je m'en aille. GRAEME ALLWRIGHT Warner Chappell Music, Inc.
Ilfaut que je m'en aille (Graeme Allwright) - 1966. Le temps est loin de nos vingt ans Des coups de poings, des coups de sang Mais qu'Ă  c'la n'tienne: c'est pas fini On peut On trouve ce mot cinq fois dans le texte grec du Nouveau Testament Jean moi, je prierai le PĂšre, et il vous donnera un autre paraclet allos parakletos, afin qu’il demeure Ă©ternellement avec vous. Jean le paraclet, l’Esprit -Saint, que le PĂšre enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit . Jean sera venu le paraclet, que je vous enverrai de la part du PĂšre, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, qui vient du PĂšre, il rendra tĂ©moignage de moi ; Jean je vous dis la vĂ©ritĂ© il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le paraclet ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai . 1 Jean petits enfants, je vous Ă©cris ces choses, afin que vous ne pĂ©chiez point. Et si quelqu’un a pĂ©chĂ©, nous avons un paraclet auprĂšs du PĂšre, JĂ©sus-Christ le juste. Les traducteurs ont toujours un choix Ă  faire lorsqu’ils se confrontent Ă  ce passage. Comment peuvent-ils rendre au plus juste ce mot grec parakletos. et ses dĂ©rivĂ©s NBS, S21, COL, NEG ont optĂ© pour le Consolateur; Alfred Kuen dans sa transcription dynamique rend par donner quelqu’un d’autre pour vous conseiller et vous dĂ©fendre; Oltramare par un autre directeur; NFC par quelqu’un d’autre pour vous venir en aide. LĂ  oĂč la TOB a prĂ©fĂ©rĂ© garder un autre Paraclet, Tricot choisit de traduire par un autre Intercesseur, par un autre avocat de la dĂ©fense et Chouraqui par un autre rĂ©confort. AndrĂ© Frossard, quant Ă  lui, a optĂ© pour le Consolateur se rĂ©fĂ©rant au vieillard Simon dont Luc nous dit Luc Et voici, il y avait Ă  JĂ©rusalem un homme dont le nom Ă©tait SimĂ©on ; et cet homme Ă©tait juste et pieux, et il attendait la consolation d’IsraĂ«l ; et l’Esprit Saint Ă©tait sur lui. Ce qui est regrettable, c’est que ceux qui ont fait le choix de traduire par le Consolateur ont restreint considĂ©rablement la notion de ce qu’évoque le terme parakletos car la consolation n’est qu’un des aspects du paraklet. Traduire ainsi repose sur un contresens Ă©tymologique car le mot dĂ©rive de parakaleĂŻn exhorter, consoler dans sa forme active, alors qu’ici nous avons Ă  faire Ă  une forme passive klĂštos qui signifie appelĂ© et para – auprĂšs de. DĂ©jĂ , les PĂšres de l’Église avec EusĂšbe de CĂ©sarĂ©e semblaient fortement influencĂ©s et limitĂ©s dans la seule restriction de ce mot en le rendant par le Consolateur. On le sent et on le voit bien que chacun essaie de jongler entre l’une ou l’autre mais un choix doit ĂȘtre fait. Personnellement, je garderai paraclet comme l’a fait la TOB, la JĂ©rusalem ou bien la Osty et j’ajouterai en note un complĂ©ment Ă  la comprĂ©hension. Dans Jean JĂ©sus promet la venue d’un autre Paraclet, sous-entendu qu’il se considĂšre lui-mĂȘme comme Ă©tant un Paraclet. ArrĂȘtons-nous un instant sur un autre » qui, en grec, se dit allos. Le grec a deux mots distincts pour dire autre. Le premier est hĂ©tĂ©ros qui indique une autre nature comme on le trouve dans hĂ©tĂ©rogĂšne composĂ© d’élĂ©ments de nature diffĂ©rente ou hĂ©tĂ©rosexuel pour les individus du sexe opposĂ©, de l’autre sexe. L’autre mot est allos qui signifie autre mais dans le sens de mĂȘme espĂšce » comme si je demanderai Ă  quelqu’un Cette part de gĂąteau est dĂ©licieuse, peux-tu m’en donner une autre ? Jean utilise donc l’adjectif allos pour dĂ©signer le Consolateur que le PĂšre enverra. Il dit qu’il enverra quelqu’un de la mĂȘme nature que lui. Nous savons que le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit sont de mĂȘme nature, d’essence divine, aucun ne se confond car chacun a sa personnalitĂ© propre tout en demeurant dans une unitĂ© Un. Chaque croyant possĂšde donc deux paraclets L’Esprit de Dieu, envoyĂ© par le PĂšre qui glorifie JĂ©sus et le Christ qui est assis Ă  la droite de Dieu et qui s’est dĂ©signĂ© lui-mĂȘme comme Avocat 1 Jn Qu’est-ce qu’un Paraclet ? Il est Ă  noter que toutes les fois oĂč il est utilisĂ©, il est en relation avec le thĂšme du jugement. Le Paraclet prend alors le sens prĂ©cis d’intercesseur, de tĂ©moin Ă  dĂ©charge devant le tribunal. Nous lisons dans 1 Jn que JĂ©sus lui-mĂȘme fait figure d’avocat. Mais dans un sens oĂč l’avocat grec ancien ainsi dĂ©signĂ© n’est pas notre avocat moderne europĂ©en ; il ne plaide pas, mais il souffle, il inspire Ă  celui qui se dĂ©fend devant un tribunal, les paroles de sa dĂ©fense. C’est ce pourquoi il est un peu risquĂ© de traduire le Paraclet annoncĂ© par JĂ©sus dans l’Évangile selon Saint Jean par avocat » ou mĂȘme dĂ©fenseur », car, dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales et notre systĂšme judiciaire, on est Ă  la limite du contre-sens en effet l’Esprit Saint ne fait rien Ă  notre place ». Il ne plaide pas Ă  notre place, il nous insuffle et nous remĂ©more les Paroles du Christ sous-entendu que nous les ayons lu au prĂ©alable et pris connaissance et nous fait dĂ©couvrir les paroles du Christ pour nous. Il nous enseigne le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vie ». L’Esprit est par excellence, selon le mot d’Augustin, le Dieu plus intime Ă  moi-mĂȘme que moi-mĂȘme et supĂ©rieur Ă  ce qui est mon sommet » Confessions, III, 6, 11. Le Paraclet a aussi la fonction de tuteur ou de protecteur Ă  l’égard de l’orphelin au milieu d’un monde hostile Jn JĂ©sus se prĂ©sentait tel le bon Berger de ses brebis tant qu’il Ă©tait au milieu des siens, mais pendant son absence », il sera remplacĂ© par un autre Paraclet », sous-entendu donc que JĂ©sus exerçait cette fonction. D’oĂč vient ce mot ? Paraclet en grec se dit Ï€Î±ÏÎŹÎșληο – Parakletos et en latin Paracletus. C’est un mot d’origine grecque qui signifie celui qu’on appelle Ă  son secours », de παραÎșαλέ appeler auprĂšs de soi », ou celui qui intercĂšde », formant les substantifs avocat », dĂ©fenseur » ou d’ intercesseur ». Saint Jean est le seul Ă  utiliser ce mot pour parler du Saint-Esprit mais on le trouve dans la littĂ©rature prĂ©-chrĂ©tienne et dans des Ă©crits profanes auquel on lui attribue le sens de mĂ©diateur » ou d’ intercesseur » voir d’ aide ». Chez Philon d’Alexandrie, il signifie tantĂŽt intercesseur », tantĂŽt conseiller » ou aide ». Attention ! ne faisons pas l’erreur d’attribuer Paraclet tel un nom propre Ă  la personne du Saint-Esprit car dans son emploi chez Jean, il est quasi souvent associĂ© avec l’ajout de l’Esprit de VĂ©ritĂ© » ou du Saint-Esprit ». Paraclet est une des fonctions du Saint-Esprit dans la vie du croyant. La venue du Paraclet est liĂ©e au dĂ©part de JĂ©sus. Cependant je vous dis la vĂ©ritĂ© il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverra. Jean Le metourgeman, vous connaissez ? LittĂ©ralement tourgeman signifie le traducteur. Marcel Jousse, jĂ©suite et anthropologue dans Le Parlant, la Parole et le Souffle », insiste sur le sens judĂ©o-aramĂ©en du mot Paraqlita » dans le contexte d’un enseignement donnĂ© par un maĂźtre » en hĂ©breu langue liturgique qui n’est plus comprise par l’immense majoritĂ© des palestiniens au temps de JĂ©sus. Le rabbi-enseignant Ă©tait assis, il parlait Ă  voix basse en hĂ©breu, Ă  cĂŽtĂ© de lui se tient debout un Paraqlita-Metourgueman, qui se penche vers le maĂźtre pour entendre ce qui lui est dit dans le creux de l’oreille, et il proclame ensuite Ă  voix haute l’enseignement traduit de l’hĂ©breu en aramĂ©en comprĂ©hensible par tous, en collant le plus fidĂšlement possible Ă  la version originale de l’enseignement. Le Paraqlita proclame donc Ă  haute et intelligible voix, et mĂȘme parfois Ă  voix forte, ce qui Ă©tait chuchotĂ© Ă  l’oreille, et il rend comprĂ©hensible Ă  tous ce qui Ă©tait dit dans la langue sacrĂ©e mais qui demeurait incomprĂ©hensible Ă  la majoritĂ©. Mais il faut Ă©galement insister sur le fait qu’il n’invente rien, il traduit le plus fidĂšlement possible ce qui est dit par le maĂźtre, dans la logique du targoum aramĂ©en, qui ne peut nĂ©anmoins dĂ©calquer intĂ©gralement l’hĂ©breu et doit expliciter certains termes, selon la logique du midrash. Cette approche permet de comprendre d’une part qu’il ne peut y avoir deux Paraqlita en mĂȘme temps pour un mĂȘme enseignant et donc que l’Esprit-Saint en tant que Paraqlita sera donnĂ© aprĂšs que JĂ©sus soit remontĂ© vers son PĂšre » cf. Jean 16,7, mais aussi que JĂ©sus durant tout son enseignement peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le Paraqlita du PĂšre. Selon la logique hĂ©braĂŻco-aramĂ©enne, le Paraqlita est le haut-parleur et le traducteur fidĂšle de celui qui enseigne. NB si le sens grec est obvie pour la premiĂšre lettre de Saint Jean qui l’applique Ă  JĂ©sus-Christ, le sens aramĂ©en me semble a priori plus Ă©clairant pour les usages du mot Paraclet appliquĂ© au Saint-Esprit dans l’évangile selon Saint-Jean. On comprend un peu mieux, dĂšs lors, ces paroles de JĂ©sus aux disciples Quand le Paraclet sera venu, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, il vous conduira dans toute la vĂ©ritĂ© ; car il ne parlera pas de lui-mĂȘme, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses Ă  venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est Ă  moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le PĂšre a est Ă  moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est Ă  moi, et qu’il vous l’annoncera. Jean Nous pouvons comprendre donc que le Saint-Esprit est le metourgueman des paroles et de l’enseignement de JĂ©sus pour nous aujourd’hui. Jean Il vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. On peut y voir dans le rĂŽle du metourgueman celui qui prend les paroles de JĂ©sus et nous en donne l’interprĂ©tation pour notre aujourd’hui, mais faut-il au prĂ©alable avoir emmagasinĂ© » les paroles de JĂ©sus. D’oĂč l’importance de lire et mĂ©diter la Parole de Dieu. On ne peut en faire l’économie. Je vous renvoie Ă  la parabole des deux maisons. Le Saint-Esprit cherche Ă  glorifier Christ, il ne focalise pas l’attention sur lui. En Jean nous voyons l’harmonie et l’unitĂ© entre le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit, de telle sorte qu’ils forment ce que l’on appelle la Sainte-TrinitĂ©. Fautque je m’en aille Lyrics. [Couplet 1 : Klibrm] Dans l’rap j’envoie d’la frappe. J’ai le truc qu’ils ont pas. Ils arrachent deux-trois chaĂźnes. Et se prennent pour Zampa. Franco Minidou, je pense qu'il n'y a pas vraiment grand chose Ă  ajouter Ă  ce qu'on dit pooky et ta copine Ă  envie de se suicider, si pour le moment elle ne voit pas d'autre solution, tu ne peux rien faire d'autre qu'ĂȘtre lĂ  pour elle, l'Ă©couter, la comprendre, la soutenir. Surtout ne la laisse pas seule! Je suis passĂ©e par l'envie de mourir, et le pire Ă©tait de m'en sentir coupable, d'avoir entendu que "c'est pas bien", mais je ne pouvais pas m'ĂŽter cette idĂ©e de l'esprit, rien n'y changeait, comme si mon cerveau ne rĂ©pondait plus, et j'avais beau y penser, Ă  mes proches, Ă  toutes les choses que je perdrais, Ă  la peur de mourir, Ă  toute ma famille et aux gens qui avaient besoin de moi ; ça ne passait pas. Aujourd'hui encore, quand cette idĂ©e me traverse l'esprit, j'ai du mal Ă  l'en faire cela dure depuis 9 mois, et ça me semble long, mais doucement je commence Ă  aller mieux, et c'est grĂące Ă  mes amis, mes proches, ces personnes formidables qui sont prĂȘtes toujours Ă  m'Ă©couter, Ă  me soutenir. Me laisser le temps est ce qui m'aide aussi, ne pas me dire qu'il faut Ă  tout prix que j'aille mieux, ne pas paniquer, laisser faire le temps, pleurer quand j'en ai 1 Au discours direct, les paroles des personnages sont rapportĂ©es telles qu’elles sont prononcĂ©es. Vrai. Faux. 2. Au discours direct, on peut avoir : des exclamations, des interjections, des expressions familiĂšres. des marques de 1re et 2e personnes dans les paroles rapportĂ©es. des guillemets et des tirets. [Paroles de "Il faut que je m'en aille"][Couplet 1]Le temps est loin de nos vingt ansDes coups de poings, des coups de sangMais qu'Ă  c'la n'tienne c'est pas finiOn peut chanter quand le verre est bien rempli[Refrain]Buvons encore une derniĂšre foisÀ l'amitiĂ©, l'amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille[Couplet 2]Et souviens-toi de cet Ă©tĂ©La premiĂšre fois qu'on s'est saoulĂ©Tu m'as ramenĂ© Ă  la maisonEn chantant, on marchait Ă  reculons[Refrain]Buvons encore une derniĂšre foisÀ l'amitiĂ©, l'amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille[Couplet 3]Je suis parti changer d'Ă©toileSur un navire, j'ai mis la voilePour n'ĂȘtre plus qu'un Ă©trangerNe sachant plus trĂšs bien oĂč il allait[Refrain]Buvons encore une derniĂšre foisÀ l'amitiĂ©, l'amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesJe m'ennuie pas, mais il faut que je m'en aille[Couplet 4]J't'ai racontĂ© mon mariageÀ la mairie d'un p'tit villageJe rigolais dans mon plastronQuand le maire essayait d'prononcer mon nom[Refrain]Buvons encore une derniĂšre foisÀ l'amitiĂ©, l'amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en aille[Couplet 5]J'n'ai pas Ă©crit toutes ces annĂ©esEt toi aussi, t'es mariĂ©eT'as trois enfants Ă  faire mangerMais j'en ai cinq, si ça peut te consoler[Refrain]Buvons encore une derniĂšre foisÀ l'amitiĂ©, l'amour, la joieOn a fĂȘtĂ© nos retrouvaillesÇa m'fait d'la peine, mais il faut que je m'en ailleHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum
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Voicila liste des notices gratuites pour il faut que je m en aille. Les notices gratuites sont des livres (ou brochures) au format PDF. Notre site vous propose des notices gratuites à télécharger pour trouver une brochure pour réparer, se cultiver ou apprendre.
Afficher plus d'infos Rectangle 79 Group 28 TonalitĂ© identique Ă  l'original Do Lire le karaokĂ© de Il faut que je m'en aille Les Retrouvailles TĂ©lĂ©charger KaraFun Enregistrez votre voix afin de trouver les chansons parfaites pour vous ! Paroles de Il faut que je m'en aille Corrigez les paroles erronĂ©es Toute reproduction interdite rendu cĂ©lĂšbre par Graeme Allwright Auteur-Compositeur Graeme Allwright Cet enregistrement est une reprise de Il faut que je m'en aille rendu cĂ©lĂšbre par Graeme Allwright icn Comment black Discuter de Il faut que je m'en aille Les Retrouvailles Vous aimerez peut-ĂȘtre... Vous ne trouvez pas le titre recherchĂ© ? Ajoutez le Ă  la liste des suggestions pour avoir une chance de le chanter sur KaraFun ! Ajouter une suggestion Ilfaut que je m’en aille. J’ai mal Ă  ma bedaine. J’ai un gros nez rouge. J’ai une tante. Jolie bouteille sacrĂ©e bouteille. La baleine bleue. La bataille de Reichshoffen. La famille Tortue. La petite Mandarine. Les pas et les chansons du pĂšlerin accompagnent ses conversations et gardent les traces de ses rencontres. Ceux de Graeme Allwright l'ont menĂ© sur les routes du monde. Vivre, c'est bouger, telle est sa devise. De la Nouvelle-ZĂ©lande oĂč il est nĂ©, il y a bientĂŽt quatre-vingt-trois ans, dans une famille oĂč le pĂšre Ă©tait chef de gare et musicien, jusqu'Ă  la France oĂč il s'est installĂ© dĂ©finitivement en 1951. MariĂ© alors Ă  Catherine DastĂ©, l'aspirant comĂ©dien travaille comme menuisier et machiniste Ă  la ComĂ©die de prend de la distance une premiĂšre fois avec le monde du théùtre et s'installe en CĂŽte-d'Or, Ă  Pernand-Vergelesses, dans la maison de Jacques Copeau, l'homme de théùtre. C'est durant cette pĂ©riode oĂč il travaille comme ouvrier agricole dans les vignes bourguignonnes que cette chanson a Ă©tĂ© Ă©crite. Le texte en est largement autobiographique. Il y raconte notamment son mariage oĂč le maire avait eu quelques difficultĂ©s Ă  prononcer son nom. Je l'ai créée un jour dans la cour d'une ferme sur ma guitare », rappelle-t-il. La chanson termine toujours les concerts de Graeme Allwright et a Ă©tĂ© traduite en... faudra attendre 1965 pour que le rĂ©pertoire du folk-singer traducteur de Dylan et Cohen fasse les belles heures du cabaret de la Contrescarpe et trouve place dans un premier disque produit par Marcel Mouloudji. Sur Europe 1, le regrettĂ© Michel Lancelot passera le disque en intĂ©gralitĂ©. Autres temps, autres Allwright n'a pas quittĂ© la scĂšne. Il poursuit ses tournĂ©es de concerts en rĂ©gions, pieds nus sur scĂšne, et promeut une version non-violente de La Marseillaise. Il se produira Ă  Niort en 2010. En attendant, il sera retournĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande pour participer Ă  un hommage Ă  Gandhi, le 2 octobre 2009, symbole de paix nĂ© il y a cent quarante ans. 5GB6i.